mercredi 29 février 2012

Les mains

L'idée de ce poème (cousu main) m'a été inspirée par la chanson homonyme de Charles Berling présentée au JT de France 2.


Aujourd'hui à la pâte je mets les mains
Débuter, c'est se faire la main
Avec ces attributs des humains,
Merveilleux outils que sont les mains


Les mains des petits enfants 
Trouvent toujours très rassurant
De se mettre un court instant
Dans les grandes de leurs parents

Les mains qui courent sur un clavier
Ecrivent, composent pour faire danser
Main gauche du musicien glissant sur la guitare
Main gauche du maladroit perçue comme une tare


Les mains calleuses du travailleur
Produisent des richesses
Les mains douces de masseur
Prodiguent des caresses


Les mains secourables du donateur
Délivrent des largesses
Dans les mains vides qui se tendent
Pour quêter une petite offrande.


Avoir les mains libres c'est exister
Les mains liées on est prisonnier.
Aider c'est donner un coup de main
C'est avoir le coeur sur la main

Un gant de velours cache une main de fer
Chez les personnes très autoritaires
Mais on peut applaudir des deux mains
Et à une fille demander sa main


Ces mains qui montrent et qui menacent
Se ferment et deviennent des poings
L'amitié ou autre chose se casse
Quand pour finir on en vient aux mains


Les mains parlent pour souligner
Des idées qu'on veut imposer.
Pour apaiser le malade agité
Sur son front elles sont apposées


Les mains des vieillards déformées par l'arthrose
Tremblent et laissent parfois échapper les choses.
Mains, j'admire en secret votre puissant pouvoir
Sauf quand vous vous agitez dans l'ultime au-revoir.

mardi 21 février 2012

Photos au petit jour


Reflets et portrait


Ca valait la peine de se lever tôt et de se geler le bout des doigts !

jeudi 16 février 2012

Croquettes de poulet

Profitant de ce que le four était chaud j'y ai fait cuire des blancs de poulet selon la recette classique des croquettes :
 
Pour deux personnes, ingrédients :
2 filets de poulet
1 CS de farine
1 CS de chapelure
2 oeufs battus
sel, poivre et/ou autres épices.

Découper les blancs de poulet en lanières d'environ 4 x 1,5 cm.
Les rouler dans l'ordre : dans la farine, dans les oeufs battus (salés et épicés) puis dans la chapelure.
Les déposer dans un plat allant au four, légèrement huilé.
Verser le reste d'oeufs et de chapelure sur le dessus du plat (faut pas gâcher), ajouter une pincée de gros sel.
Enfourner une vingtaine de minutes à 200° et retirer quand c'est doré.
A déguster chaud ou froid.

Les mamans et les mamies pourront faire cuisiner ces plats aux enfants, c'est ludique, peu onéreux et facile, même moi j'ai réussi à me prendre pour Top Chef!  

mercredi 15 février 2012

Riz aux deux laits et au chocolat !

Aujourd'hui j'ai décidé de réaliser une recette de Mémé, pas la mienne, celle de la dame qui l'a présentée l'autre jour à la télé. On dira "à la façon de" car les moyens de chauffage n'étant pas les mêmes, j'ai adapté le temps de cuisson.


Ingrédients : 200 g de riz rond, de Camargue, la recette venant du Gard.
Une boite (400ml) de lait de coco, la même quantité de lait de la vache de votre voisin,
une demi tablette de chocolat noir à dessert,
100g de sucre ou de cassonade 
une pincée de sel.


Réalisation : faire bouillir un litre d'eau, saler et y jeter le riz en pluie, faire cuire 5mn après reprise de l'ébullition (si vous loupez l'heure d'une ou deux minutes, ça ira encore),
égoutter le riz et l'étaler dans un plat allant au four (pyrex pour moi),
couvrir du mélange des laits et du sucre,
découper les morceaux de chocolat et les parsemer sur le mélange.
J'ai ajouté quelques écorces d'oranges confites faites avec mes petites mains et retrouvées dans le frigo.
Enfourner à 200° pendant environ 30 mn, retirer le plat lorsque tout le liquide a été absorbé.
Photographiez le plat pour le mettre sur votre blog et faîtes "Humm" lorsque le plat viendra sur la table, sinon je ne fais plus rien, na!





dimanche 12 février 2012

Astuce pour coureur

J'en avais entendu parler, je n'y croyais qu'à moitié avant de le tester, maintenant je peux dire que ça marche pour moi ! De quoi s'agit-il ?
Après une heure quinze de course sur un terrain vallonné avec une température extérieure négative à l'ombre, malgré le bidon d'eau que je me suis forcé à avaler, mes jambes sont devenues dures, principalement sur le devant des cuisses au dessus des genoux. Je me suis souvenu d'un truc entendu et j'ai essayé : j'ai couru en marche arrière sur une centaine de mètres. Lorsque j'ai repris la course normale les jambes étaient détendues. Alors effet mécanique ou placebo peu importe, je me fais un plaisir de partager ce truc avec vous.


"Mon esprit ne marche que si mes jambes l'agitent - MONTAIGNE" 

samedi 11 février 2012

Quels hôpitaux avons-nous ?

Fin janvier 2012, un homme est victime d'un accident de la circulation routière, suite à un malaise, il percute une pierre dressée dans un rond-point.
Transporté par ambulance à l'hôpital, alors que l'hélicoptère est sur les lieux, on diagnostique des fractures de vertèbres, de côtes, une luxation de la hanche et diverses plaies. Opéré immédiatement, la luxation est réduite, sans que les médecins voient une fracture du bassin et les divers débris dans l'articulation.
Muté dans un autre hôpital, la victime sera réopérée de la hanche pour nettoyage et mise en place de matériel dans le genou pour exercer une traction sur la jambe.
Placé en service de réanimation durant une dizaine de jours, il ne verra le ciel qu'à sa sortie de l'une des cellules de surveillance. La structure en pétales est très pratique pour les soignants qui peuvent exercer une surveillance continue dans un espace restreint mais angoissante pour le malade qui n'est pas dans le coma.
A son arrivée dans le service d'orthopédie, donc spécialisé dans les soins à donner aux polytraumatisés (c'est du moins ce qu'on peut penser) on est surpris par l'activité du personnel : bruyant et s'agitant dans les couloirs, il ne connaît pas le dossier du patient, tout le monde est vêtu de blanc mais personne ne se présente ni ne porte de badge indiquant son nom et sa fonction. Certes, la charte du patient hospitalisé et l'affiche invitant à remplir le questionnaire de satisfaction sont étalées, mais aucun imprimé n'est disponible à l'accueil du service où on ne verra jamais personne.
On ne sait pas où le personnel de ce service a été formé ni même si ce sont de vrais professionnels car les incidents se multiplient : la corde retenant les poids de mise en traction de la jambe se brise en pleine nuit, la traction sera remise en place le surlendemain, le médecin ayant "oublié" de venir à sa sortie de la salle d'opération. Les repas sont apportés sur un plateau déposé sur la tablette. Les denrées sont soigneusement emballées sous un film collé. Personne ne s'est inquiété de savoir comment, un patient couché sur le dos avec interdiction de relever le buste à plus de 30° et d'effectuer des rotations, avec une perfusion dans chaque bras, pouvait ouvrir les plats. Ce patient diabétique et inquiet de son taux de sucre réclamait en vain un contrôle de glycémie avant d'avaler un repas et dans le doute refusait de s'alimenter sans que personne ne s'inquiète du pourquoi.
Deux semaines sans manger et sans bouger entraînent un blocage des intestins. Pour faciliter le transit, on donne au patient une gelée à la couleur et au goût de framboise sans lui expliquer qu'il s'agit de paraffine colorée et non sucrée. 
La famille en visite s'inquiète et s'enquiert auprès du personnel de cet état de fait.
Dans le couloir, une infirmière répond que le patient refuse les soins et de s'alimenter, qu'il est obsédé par son taux de glycémie qui est normal après trois anesthésies et que celle-ci redescendra avec le temps, que le dialogue est impossible parce que le courant ne passe plus, que les produits donnés ne contiennent pas de sucre (à vous de le deviner, rien ne figure sur les étiquettes). A aucun moment elle ne s'est dit que le patient n'a pas ses connaissances professionnelles, que s'il s'inquiétait il avait certainement des raisons et que c'était à elle de lui expliquer le pourquoi et le comment des choses et également de changer de comportement pour rétablir un minimum de confiance.
Juste avant de nous répondre, elle s'était présentée dans la chambre faisant face à celle de notre patient en lui criant qu'il n'était pas utile de sonner quatre fois, qu'il n'y avait qu'une infirmière pour quatorze malades et qu'elle viendrait quand ce serait son tour. Moi qui ne suis pas hospitalisé et qui déambule toujours dans les couloirs, j'ai bien vu qu'il y avait du personnel dans cet hôpital, des infirmières et des élèves, du personnel de service pour distribuer des repas, des aides-soignants pour relever tension et température et un interphone dans chaque chambre et je m'interroge : pourquoi ne pas l'utiliser pour s'informer et faire patienter? Et en faisant le tour des couloirs, avec ces nouvelles architectures tournantes, on finit par voir que le personnel est assis dans sa salle à manger à la porte bien protégée par un digicode.
Après de violentes douleurs, le ventre s'est vidé dans la couche de protection à dix-neuf heures, le patient a sonné et est resté dans "la merde" jusqu'à dix heures le lendemain. Elle commence où la maltraitance ?
Pour maîtriser la glycémie, une pompe à insuline est installée. Celle-ci se bouchera et fera remonter le taux à plus de 3,5 g soit environ 2 de trop. 
Pour le reste de la toilette ce n'est guère mieux, le patient est invité à se faire porter un miroir par sa famille afin de se raser seul. D'accord, sauf que je rappelle qu'il est couché sur le dos et ne peut pas se tourner. Idem pour le téléphone qui se trouvait sur le plafonnier, au dessus de la tête du lit (mais pourquoi il ne répond pas?)
Vendredi c'est le jour de sortie pour se rendre dans un centre de convalescence. La malade en a été informé l'avant-veille, il a une famille qui prend des nouvelles, ce qui est heureux car ses habits ayant été découpés lors de l'accident, c'est seulement couvert d'un drap qu'il serait parti si la famille n'avait pas pris l'initiative d'apporter des vêtements. 
Sur le chevet, nous découvrons plusieurs médicaments. N'ayant pas appris le dictionnaire Vidal des génériques, nous ignorons leur effet. Le malade interrogé ne connaissait pas leur présence et ne sait pas à quel moment il doit les prendre.
Au moment de débrancher la pompe à insuline, une infirmière complètement débordée par la situation, demande si la famille a apporté l'insuline, déclare péremptoirement que l'hôpital n'en a pas et que le médecin du centre fera une ordonnance pour que la famille aille en chercher à la pharmacie locale. Heureusement qu'une collègue plus dégourdie en trouvera dans un réfrigérateur et pensera à faire un contrôle de glycémie avant d'injecter le poison.
Je ne peux passer sous silence l'absence d'antidépresseurs prescrits quelques jours plus tôt par le psychiatre de l'hosto et que la pharmacie n'a pas encore livrés.
Le clou de l'affaire est la visite avant sortie de la surveillante du service (vous savez, cette femme qui se promène les bras croisés dans le couloir) et qui demande au malade s'il a commandé l'ambulance. On croit rêver mais on est bien éveillés. La compétence de cette cadre ira jusqu'à nous donner le lieu de destination mais ne connaît ni le nom ni son emplacement (c'est dans le département voisin mais il n'y a que quinze kilomètres entre les deux hôpitaux) avant de repartir en emportant les poids de traction et de déclarer qu'a défaut on utilise des poches de perfusion.
A l'arrivée au centre de rééducation, le personnel sympathique et compétent nous apprend qu'il attendait le patient une heure plus tôt, qu'il ignorait que le membre était sous traction et qu'il n'avait pas pu préparer à l'avance le lit adéquat. Cet hôpital-là, aux dires des infirmières, possède tous les médicaments prescrits et le matériel nécessaire à la convalescence. Ouf, ils ne sont pas tous pareils.
Ces faits sont absolument réels et se sont déroulés dans deux départements du sud de la France, en 2012. Tous les services de l'hôpital ne fonctionnent pas aussi mal que celui d'orthopédie mais on est en droit de s'interroger, de se demander si l'hôpital public, dont le personnel est payé avec nos impôts, ne doit pas se remettre en question. Quand on est fonctionnaire on pense être employé jusqu'à sa retraite donc bénéficier de la garantie de l'emploi mais il ne faut pas oublier qu'en contrepartie la "fonction" (du latin functio "accomplissement" et fungi "s'acquitter de" au sens juridique de service public -Larousse étymologique) est de faire "fonctionner". Sous prétexte de restrictions de personnel, tout le monde se dit surchargé de travail, peut-être, mais si c'est la famille qui doit effectuer les toilettes, nourrir le malade, fournir les médicaments, changeons les noms des établissements de soins et revenons aux hospices et dispensaires du 19° siècle et cessons de faire des demi-mesures et des similis chartes qui ne sont pas appliquées.   

lundi 6 février 2012

Retour de vacances hivernales

Ce samedi là, nous devions redescendre de Champsauret, petite station alpine de ski de Haute Provence.
Un pays relativement plat et balayé tous les hivers par le Mistral, ce vent du nord qui glace les os mais qui fait les belles journées en renvoyant les nuages vers la Grande Bleue.
Toute la semaine précédente le temps avait été variable, nuageux le week-end, neigeux en début, beau au milieu mais se couvrant de brume remontant de la vallée tous les après-midi et donnant des journées glaciales (-16°C la nuit, -7°C le jour). Le vendredi après-midi, les brumes envahirent la station dès 15 heures. Des cristaux scintillants illuminaient l'air en se reflétant sous les rayons d'un soleil de plus en plus pâlissant.  En début de soirée, la route qui avait retrouvé sa couleur noire dans la journée, se couvrit d'une fine pellicule blanche sur laquelle beaucoup d'autos et de piétons avaient du mal à maintenir une trajectoire rectiligne.
De la fenêtre de notre appartement, notre vue se portait naturellement sur la route et nous ne rations rien du spectacle offert par des automobilistes ne dosant pas leur pression sur l'accélérateur et dont les moteurs en sur-régime faisaient perdre l'adhérence aux roues. De rares piétons, emmitouflés dans leur bonnet en fourrure, leur anorak et leurs bottes, se hâtaient prudemment de regagner leur résidence. Seuls quelques bambins essayaient encore de faire des boules avec une neige devenue glace.
La météo du samedi prévoyait -22°C (ressenti-30) mais pas de chute de neige. Nous allions pouvoir partir tranquillement.
Toute la nuit, le vent tourbillonnant avait déposé sur la route et les véhicules une fine couche de neige et de glace, obligeant les automobiliste prudent à chaîner leur véhicule.  
Dans la nuit et au lever du jour nous avions entendu et vu passer le véhicule chargé de saler la route, c'est rassurant mais quand le froid est trop vif, peu efficace. Le directeur de la station, monsieur Boudublair-Bronzeski activait son personnel pour indiquer que la route principale avait été dégagée et pousser les véhicules en difficultés dans la seule montée conduisant vers la sortie de la ville.

Dilemme : fallait-il mettre les chaines sur le véhicule tant que nous étions au sec dans le garage en sous-sol ou valait-il mieux attendre d'être dans la rue, au moment où elles seraient utiles. La réponse nous fut vite donnée par l'observation des précédents conducteurs qui ne pouvaient pas gravir la dernière rampe de sortie du garage, leurs chaînes dérapant sur le béton, chauffant et même se rompant pour un automobiliste du Nord trop pressé de partir.  

Dès la sortie du garage nous étions dans le bain. Des véhicules arrêtés partout, des conducteurs maladroits dans le placement de leurs chaines, des touristes arrivant s'impatientant et ceux partant s'énervant. Et dire qu'il n'y avait que 15 kilomètres de descente avant d'atteindre la route de la plaine !
Par bonheur, lors de mon dernier changement de pneumatiques j'avais opté pour des pneus "pluie" n'ayant pas l'usage régulier de pneus "neige" et une paire de chaînes à neige se trouvaient dans le coffre du mon véhicule.
Sagement nous avons attendu que la température se réchauffe, relativement car à 10 heures il faisait encore -16°C. Les précédents passages ayant dégagé un double sillon noir, nous nous mettons en route, sans chaînes, et en suivant à bonne distance les autres véhicules. La traversée de la station se fit sans encombre malgré la présence d'un véhicule en stationnement gênant dans un virage. La descente vers la vallée fut une suite de glissades pour certains véhicules du long serpent ondulant au gré des lacets. Sous un pâle soleil, nous ne pouvions distinguer qu'au dernier moment si les plaques blanches au sol étaient du sel ou de la glace et les imprudents improvisaient des figures non apprises à l'auto-école. 
Radio-Trafic ne nous donne pas des nouvelles rassurantes : des chutes de neige importantes sont prévues sur la région de Toulon, les conducteurs sont invités à ne pas prendre la route sauf nécessité, plusieurs départements sont en alerté météo.
Enfin nous avons rejoint la Route Napoléon, nationale très fréquentée où nous pensions à tort que nos ennuis seraient terminés. Dans la montée du col Bayard le vent glacial et latéral faisait raser la chaussée par des plaques de neige qui anéantissait le travail des services de déneigement. Malgré cela, des conducteurs locaux (j'ai envie d'écrire à l'espagnole "locos"), sans doute sans peur, mais pas sans reproches effectuaient des dépassements, y compris dans des lacets à faible visibilité. Par bonheur je n'en ai vu aucun planté dans le décor. Pour ma part, ne connaissant pas la route, je roulais à 70 km/h maxi, pas pressé mais décidé à arriver. A Gap un petit degré de température extérieure et de la neige sur les trottoirs. Celle-ci sera toujours présente sur les accotements jusqu'à Aix en Provence. Le Mistral nous enverra ses rafales pour nous rappeler sa présence et que nous sommes au mois de février. Sur les autoroutes les messages rappellent l'alerte météo neige et invitent à écouter leur radio qui n'arrête pas de rappeler que la priorité est due aux engins de déneigement, pas très rassurant tout ça! Heureusement qu'entre deux infos ils passent un peu de musique jazzy ça détend. 
A notre arrivée à Brume-sur-l'Etang, surprises : la température extérieure est de 5°C, celle de la maison 6,5°C. Nous avions éteint le chauffage huit jours plus tôt en nous disant que décidément, il n'y avait pas eu d'hiver. Les canaris n'ont pas gelé dans leur cage, les plantes extérieures pendent lamentablement le long de leur pot. Et nous voilà assis près de la cheminée, couverts d'un bonnet, comme deux santons, à attendre que les actions combinées du bois et de la chaudière fasse remonter le mercure à 16°C avant d'aller s'enfouir sous la couette dans des draps encore glacés.
Dans la nuit la température baisse jusqu'à -6°C et au matin plus d'eau au robinet, le compteur à gelé. Heureusement qu'un petit chauffage à l'aide d'un sèche-cheveux a été suffisant pour rétablir l'écoulement. 
Aujourd'hui le soleil brille, le vent souffle fort, et même si à l'ombre la température est encore négative, nous espérons en avoir fini avec cet épisode glacial qui a touché toute l'Europe.
Qui a dit que le trou dans la couche d'ozone créait un réchauffement de la planète ?


(Les noms de certains lieux et personnes ont été volontairement changés et les faits sont réels, quelquefois partiellement exagérés)