jeudi 31 mars 2011

Une plongée irréelle !

Il faisait très beau dans le pays Sétois en ce dernier jour de mars, pas de vent, un soleil éblouissant, une vrai journée de printemps. Avec des amis du club de plongée, nous avons décidé d'aller explorer les fonds sous marins de l'étang de Thau, au large de Balaruc les Bains.
A quatorze heures, nous embarquons sur la barge du club local et nous jetons l'ancre au bout de la presqu'île. Notre moniteur, Edmond Saint-Clair vérifie nos équipements et le bon fonctionnement des bouteilles d'air. Nos deux autres camarades vérifient leurs appareils photo étanches, débutant, je suis seulement muni d'une puissante torche électrique.
L'eau, très claire, est à une température moyenne de 12 degrés, nos combinaisons épaisses nous protègent relativement bien. 
Nous commençons la descente en nous approchant de la source d'eau chaude qui alimente les thermes depuis l'occupation romaine. L'endroit est facilement reconnaissable à sa couleur bleu plus foncé que le reste de l'étang. L'eau sort à environ 47° et nous sentons bien la différence. Edmond nous indique une faille que j'éclaire et nous découvrons une moule géante d'environ 45 centimètres de long. D'après les pêcheurs locaux, la chair est flasque et peu goûteuse.




Claire Denother prend plusieurs clichés et nous nous dirigeons vers une grotte dont l'entrée est située sous la colline accueillant le village vacances. C'est la première fois que je vais pénétrer dans une grotte sous marine et je ressent une certaine appréhension. Tout d'un coup quelque chose bouge sur le sol et les tentacules d'un calmar géant se détendent. J'ai eu la trouille de ma vie et je fais signe aux autres que je vais remonter.



Tout le monde revient à la surface et après avoir ôté nos masques nous discutons de ce que nous venons de voir. Les tentacules sont grosses comme ma cuisse. Nous estimons son envergure à 7 mètres. Personne encore n'avait vu un calmar de cette taille dans le coin.
Nous changeons d'endroit et nous effectuons une nouvelle plongée à l'entrée de la crique de l'Angle. 
Cette fois Claire reste à bord et Jean-René Hunekouch descend pour prendre des photos. 
Nous explorons une bonne partie de la crique en profitant de la lumière exceptionnelle de cette magnifique journée et soudain, nous rencontrons un mérou méditerranéen de bonne taille. L'animal n'est pas farouche et se laisse approcher et photographier. J'avais entendu parler de leur présence en Corse, mais j'ignorais qu'ils pouvaient également vivre dans les eaux saumâtres de l'étang. Après avoir joué quelques minutes, le poisson s'éloigne, nous regagnons notre bateau et le port.


Jean-René me fait passer la photo d'un nautile qu'il a prise aux abords du Rocher de Roquerols l'an dernier à la même époque et que je joins à celles du jour.


Pour un baptême de plongée avec bouteilles, j'ai vu des choses extraordinaires et j'espère recommencer très vite une telle sortie. Les photos paraîtrons demain dans la presse locale qui, comme chacun le sait, ne donne que deux informations justes par jour : le prix et la date.

mardi 29 mars 2011

Le coin du poëte

Mon généraliste


Pour les affaires de coeur
Il n'est pas le meilleur
Il n' connait rien non plus
Aux problèmes de ... vue.


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jeudi 24 mars 2011

Photos de vacances

Le mois de Mars est traditionnellement celui de la pluie et cette année nous n'y avons pas échappé. Pas de chance pour le photographe amateur que je suis, qui voulait tester divers réglages, et qui n'a pas toujours trouvé la lumière qu'il désirait. Vous me connaissez, ce n'est pas ça qui allait m'arrêter et je vous livre une sélection de mes divers essais.

Il pleut rue du Bourg, bien à l'abri derrière ma fenêtre, je profite de l'éclairage public ...


... et de l'aube. 

Le soleil revient trois jours plus tard et me permet de fixer le paysage :
Le "sanatorium" depuis la route du Col du Soulor 

 Le Pic du Midi d'Arrens depuis la route du col du Soulor

Le glacier du Gabizos

Un dernier tour à l'aube  pour fixer les "piques d'Aste" depuis le lac du Tech en utilisant le cadrage "carte postale".


Je ne suis pas entièrement satisfait du résultat et j'ai encore à apprendre à utiliser les possibilités de mon boitier. Peut-être que je ferais mieux lors de mes prochaines sorties ! 

mercredi 9 mars 2011

Ca va faire mal !

Nouvelle tarification des retraits de points. ça va faire TRES mal !!
Voilà ce qui nous attend à partir de Février 2011 !
Le texte est passé inaperçu....................
le gouvernement a besoin d'argent ! ! ! !
Nouvelle tarification des retraits de points.

Petit excès de vitesse: 1 point et 72 euros ou 135 euros moins de 19 km/h .Gros excès: 3 points et 155 euros entre 20 et 39 km/h - 4 points et 155 euros entre 40 et 49 km/h - 6 points et 1700 euros maxi entre 50 km/et plus.Ceinture: 3 points et 155 euros ;Téléphone: 2 points et 155 euros.Stationnement: 3 points et 155 eurosDépassement: 2 points, si vous accélérez ou refusez de serrer à droite lorsque vous êtes sur le point d'être dépassé - 3 points et 155 euros lorsque vous doublez par la droite sans clignotant ou trop près d'un piéton (ou d'un cycliste....) ou sans possibilité de vous rabattre vite ou en faisant une queue de poisson ou alors que vous êtes déjà sur le point d'être devancé.Feu Rouge ou « STOP »: 4 points et 155 eurosAlcoolémie: 6 points d'office, jusqu'à 9900 euros
Petite alcoolémie 155 euros: Taux d'alcool compris entre 0.5 et 0.8g/l de sang soit de 0,25 à 0,40 milligramme par litre d'air expiré. -
Grosse alcoolémie jusqu'à 4900 euros. Délit passible également de deux ans de prison maxi, pour un taux d'alcool d'au moins 0,8 gramme par litre de sang, soit de 0,4 milligramme par litre d'air expiré.
La sanction est identique en état d'ivresse manifeste ou si vous refusez de vous soumettre au test.
En cas de récidive (état d'ébriété, d'état d'ivresse manifeste ou de nouveau refus du test ), la peine maxi est doublée ( jusqu'à 9000 euros et 4 ans de prison ).
Priorité : 4 points et 155 euros.Sans clignotant: 3 points et 55 euros, si vous changez de direction ou si vous sortez d'une place de stationnementEclairage : 4 points et 155 euros, si vous circulez sans éclairage de nuit ou par visibilité insuffisante.Distance de sécurité: 3 points et 155 euros.Ligne continue : 1 point et 155 euros, si vous la chevauchez.. -- 3 points et 155 euros: Si vous la franchissez.Sens interdit : 4 points et 155 euros.Autoroute 3 points et 55 euros quand vous circulez sur la bande d'arrêt d'urgence - 4 points et 155 euros, si vous faites demi - tour ou effectuez une marche arrière.Détecteur de Radars: 2 points, jusqu'à 1700 euros
LES DELITS: 6 points, jusqu'à 35 000 euros et 5 ans de prison.
Conduire malgré une suspension de permis ou refuser de le remettre jusqu'à 4500 euros et deux ans d'emprisonnement.
Plaques: Jusqu'à 3990 euros et 5 ans de prison lorsqu'elles sont fausses;Fuite : Après un accident ou un refus d'obtempérer, jusqu'à 35 000 euros et 2 ans de prison.
Blessures Involontaires : avec interruption temporaire de travail de moins de trois mois: jusqu'à 30 000 euros et 2 ans de prison.ALORS SOYEZ PRUDENTS (s'il vous reste des euros pour remplir votre réservoir)

Vous trouverez des précisions (si vous avez la patience de décortiquer les textes) dans les liens ci-dessous :
réf. Code de la route au 31 janvier 2011 :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=5A3E46AB62FD2CFCCAB2807FA5E1E.tpdjo16v_1?cidTexte=LEGITEXT0010074228&dateTexte=201001263

lundi 7 mars 2011

L'envers du décor

Prévoyant une quinzaine de disette éditoriale en raison d'un emploi du temps chargé (de neige), je me dépêche de vous montrer ce que les cartes postales cachent mais que l'oeil attentif du photographe sait dénicher !


Ces photos ont été prises fin février dans les jardins du Peyrou à Montpellier. Ce monument, situé à l'extrémité de l'aqueduc St Clément, pâle copie du Pont du Gard, communément appelé les Arceaux, fait pendant à l'arc de triomphe ouvrant la rue Foch.


Avec du soleil c'est beau ! (J'avoue, j'ai un peu réchauffé les couleurs avec le logiciel de retouches, mais chut, ça reste entre nous !)
Qui à placé ça là ? Mystère, mais dans un château d'eau ça m'a bien plu !

samedi 5 mars 2011

La phrase du jour

Quand on ne fait rien le temps est long,
quand on attend, c'est encore pire !

Faut-il supprimer les Restos du Coeur ?

Ce titre, volontairement polémique, m'est venu à l'esprit à la suite d'une réponse de Florent Pagny à Patrick Sabatier sur sa non-participation aux concerts des Enfoirés :
« Coluche m'a dit qu'il n'avait pas créé les Restos pour durer mais pour faire réagir ».

Les Enfoirés le chantent eux-mêmes : « On nous avait dit c'est pour un soir, on est toujours là vingt ans plus tard ».

Ce mouvement, fondé en 1985, parti d'un bon sentiment : offrir à manger et à boire, est devenu une institution depuis la Loi Coluche permettant d'alléger ses impôts par des dons. Relayés par les médias qui, en plus du concert annuel, nous ont offert cette année une rétrospective des dix dernières années, les appels à la générosité se multiplient. Le déstockage du beurre congelé et autres denrées des entrepôts européens ne suffisent plus à nourrir un nombre croissant de bénéficiaires. Pour distribuer cent trois millions de repas, il faut un budget considérable, je ne l'ai pas calculé mais j'ai trouvé quelques chiffes : 65 millions d'euros venant de la générosité publique en représentent 42,8%, 17,8% proviennent des Enfoirés (concerts et produits dérivés), 21% des collectivités locales et 13,5% de l'Europe, le reste provenant de produits financiers ou fonds propres.

La réponse qui vient immédiatement à l'esprit est non mais pose la question : comment faire pour s'en passer ?
Il existe des pays où les religions obligent à un devoir de générosité, des défilés de moines quêtant un peu de nourriture remplissent les reportages. Dans un état qui se veut laïque, moderne, riche ce genre d'images n'est pas pensable et pourtant! Si le nombre de pauvres n'augmente pas, leurs ressources, elles, diminuent. Pendant que les nantis s'enrichissent, les autres se paupérisent.
Augmenter les impôts n'est pas populaire en période électorale, et comme il y a des élections à tout bout de champ, les politiques sont toujours en campagne.

Finalement rien n'a changé depuis l'Appel du 1er février 1954 de l'abbé Pierre, les gouvernements successifs s'en remettent à la générosité publique pour suppléer à leurs carences. Alors comme le chante Enrico Macias : « Donnez, dooonnez, Dieu vous le rendra »

mardi 1 mars 2011

Carnaval des motards 2011

Dimanche dernier, il faisait beau dans le Languedoc, le mistral offrait  un ciel bleu et un air glacial mais qu'importe, les journaux et affiches invitaient à assister ou participer au Carnaval des Motards à Palavas les Flots.
J'aime les motos et les fêtes, belle occasion de sortie et de reportage !

Le parking des arènes prévu pour 400 motos était plein ou presque (il en sera dénombré 1500 par les organisateurs). Autour du barbeuk géant, les organisateurs costumés en dompteurs servaient une foule vêtue de cuir ou costumée pour l'occasion.

Un petit tour sur le parc de stationnement et je déballe mon appareil photo.
Un bref passage dans le coin des Harley Davidson et quelques clichés sur des monstres brillant de tous leurs chromes.

Un superbe trike et sa caravane occupent sept mètres de parking (pour la petite histoire, ils n'ont pas participé au défilé)

Je déniche deux motos anciennes, d'autres viendront au départ du cortège.




Certaines motos sont déguisées, on peut trouver un lion, des taureaux, le Marsupilami et autres.




Le plaisir du photographe : un geste tendre capturé

Les motards aussi sont déguisés, on trouve des bonbons, des gaulois, un clown, des cow-boys, des corsaires, des femmes plantureuses et les inévitables policiers.











Le défilé en ville est annulé en raison du succès de la manifestation et du manque de sécurité sur l'itinéraire envisagé. Il sera remplacé par une promenade vers la Grande Motte par la voie rapide ce qui, sécuritairement parlant, me semble aussi dangereux qu'un défilé urbain et en bord de mer à allure réduite mais d'autres têtes pensantes en ont décidé ainsi.
Le cortège était composé d'engins terrifiants et mêlait joyeusement des pères Noël au bonhomme de neige, Superman aux hommes préhistoriques.





Je ne peux pas tout afficher et vous prive des bagnards, Zorros, ecclésiastiques  et autres participants déguisés.

Carnaval n'est pas mort, la moto-passion non plus, la relève sera assurée.