mercredi 31 août 2011

Photos de vacances

Je vous propose en vrac quelques photos, garanties sans traitement ni retouches, prises durant le mois d'août, au cours de diverses sorties, promenades, randonnées ou simplement flâneries.
Le gave d'Azun
Mer de nuages au col d'Aubisque
Au point du jour
 
 Le Balaïtous depuis le refuge Ledormeur
 Drôles de dames dans le parc d'Argelès-Gazost

 Ambiance asiatique chez notre hôtesse
 Et toujours les câbles électriques pour gâcher le paysage
 Le dragon est resté de bois
 Cascade de Doumblas avant le coucher du soleil
L'univers est minéral au sommet du pic Balaïtous
Première colchique, c'est la fin de l'été.

dimanche 28 août 2011

Le vieux balayeur

Cet ancien employé municipal, sans famille, finit sa vie dans une maison de retraite. Ce jour-là, il chantonnait sur un banc, perdu dans ses rêves ou ses pensées. Dans ses mains son instrument de travail de toujours. 

mercredi 24 août 2011

Mon premier 3000

Après l'avoir longtemps envisagé, cette année j'ai eu l'occasion de gravir mon premier sommet culminant à plus de 3 000 mètres, le premier à l'ouest de la chaîne des Pyrénées dépassant cette altitude, le pic Balaïtous (3144 mètres).
Ce géant de granit surnommé le Cervin des Pyrénées se mérite et se gagne au terme d'une  longue course dans les rochers, mêlant un peu d'escalade à une longue marche ascendante de 1674 mètres de dénivelé.
Partis à deux à 6h15, nous avons rejoint à 8 heures le refuge du Larribet (2060m) avant de poursuivre en direction du vallon d'Arraillé, remonter l'ancien glacier du même nom pour rejoindre vers 2800 mètres le boulevard Packe (du nom de celui qui, croyant faire la première ascension, découvrit qu'il avait été précédé par les officiers géodésiens Peytier et Hossard en 1825) et la face nord du "Bala". Une petite pose près du cap Peytier-Hossard (2995m) puis direction la vire Béraldi (inventeur de la notion de Pyrénéisme) pour parvenir à la brèche des Isards avant de rejoindre la dernière partie de la Grande Diagonale sur le versant ouest qui permet de gagner le sommet où nous sommes arrivés à 13h30. Sur place une dizaine d'alpinistes français et espagnols nous ont précédé par d'autres itinéraires.
Après la traditionnelle photo-souvenir près du tripode élevé en mémoire des officiers géodésiens et le déjeuner, nous attaquons la descente à 14 heures, sous un soleil de plomb et sans eau dans les gourdes, par la voie dite normale, c'est à dire la grande diagonale avec passage près de l'abri Michaud, remontée par la brèche des Ciseaux et descente au point de départ en longeant les lacs de Micoulaou et de Batcrabère où nous arrivons peu avant 19 heures.
Les pieds sont chauds, les jambes dures et les genoux douloureux mais qu'elle belle journée nous avons passé.
 Le Pic di Midi d'Ossau entouré des Pics Palas et Arriel
 Rencontre fortuite près du Boulevard Packe
 La brèche des Isards

Au sommet
Si vous avez l'occasion de venir dans le Val d'Azun (au dessus d'Argelès-Gazost, Hautes-Pyrénées) et de gravir ce sommet vous découvrirez une magnifique vue sur les sommets alentour : Pic du Midi d'Ossau tout près, Palas, Arriel, les Picos de la Frondella (Espagne), la Grande Fache et lointains et surtout vous aurez franchi le cap mythique des 3000 mètres. Attention, il ne s'agit pas d'une promenade en montagne mais bien d'une course réservée aux personnes entraînées, bien équipés, en bonne condition physique, longue, dans un univers de cailloux, éboulis et falaises où les points d'eau sont rares et les orages violents et imprévus peuvent vous surprendre. Comme le disent les guides de rando : à réserver aux montagnards initiés aux techniques d'alpinisme. 
Merci à messieurs Bruno Valcke et Robert Ollivier dont les guides avisés nous ont permis cette ascension, seuls les temps de parcours indiqués n'ont pas pu être respectés.  
Merci à Laurent de m'avoir "invité" à l'accompagner.

mercredi 3 août 2011

Poëme coquin

A lire jusqu'à la fin...

La première fois quand je l'ai vue
J'ai tout de suite remarqué son regard
J'en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit : il faut que je l'aborde
Pour voir si tous les deux on s'accorde

J'ai déposé mon baluchon
Alors j'ai vu tes gros yeux doux
J'en suis dev'nu un peu comme fou

Quand je t'ai dit que tu me plaisais
Que j'aimerais bien te revoir
Tu m'as donné rendez-vous le soir

Et je t'ai dit Oh Pénélope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t'aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m'as caressé doucement la tête
Ma vie entière est une fête

Et sous les regards de la foule
J'ai posé ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain

A l'ombre des eucalyptus
Je t'ai dit : je veux que tu me suives
Je te sentais d'humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m'as fait une petite promesse
Gage d'affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre
Je ne pourrais jamais m'en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m'en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n'aime que toi

Ce poème naïf est de Paul Adam (Écrivain français 1862 - 1920) ...
Et comme pour les poèmes grivois désormais bien connus de George Sand et d'Alfred de Musset, il recèle lui aussi un second sens caché.
La clé ?
Changez le dernier mot du second vers de chaque strophe, de manière à ce qu'il rime avec le premier vers, plutôt qu'avec le troisième.
Vous allez voir, les mots vous viennent tout naturellement 

Bord de mer

Un soir d'hiver à Sète ...

Bon je vous quitte quelques minutes pour aller préparer mes valises, des photos du pays des isards dans quelques jours (si tout va bien).

mardi 2 août 2011

Le portillon abandonné

Découvert cette fin de semaine, lors d'un petit tour dans les environs de Sète, ce portillon qui ouvre vers nulle part, sur des chemins de terre qui n'existent plus et des chemins de fer bien réels.