mardi 30 novembre 2010

Vous avez dit différence ?

Ces dernières semaines la presse régionale et nationale se sont fait l'écho d'un procès fait à la commune de Villeneuve les Maguelone (Hérault) pour l'implantation aux entrées de la ville, sous les panneaux "officiels" rédigés en français, de panneaux portant le nom de la commune en occitan. Celle-ci a été condamnée par le tribunal administratif à les enlever avant le 14 décembre 2010.


Et savez-vous quel est le motif du grief ? Les panneaux rédigés en occitan sont susceptibles de créer un danger pour la circulation ! On croit marcher sur la tête, les automobilistes seraient à ce point troublés de lire le nom d'une commune dans une langue qui n'est pas la leur habituellement, qu'ils sont susceptibles de causer un accident ! Si çà ce n'est pas pousser un peu loin le principe de précaution, c'est de la pure ânerie, voir du foutage de gueule !

Et lorsque vous lisez les commentaires aux articles on peut dire que les avis sont partagés, du çà ne sert à rien, la langue d'oc est seulement utilisée par une minorité de nostalgiques, aux violents : on veut nous imposer l'Occitanisme (comme si on n'avait pas imposé le Français aux Occitans dans les années 1900), le président des antis à un nom à consonance Hallalcienne.

Pour ma part, moi qui suis un peu gaulois et ne parle que le français, je trouve que c'est un minimum de conserver le nom des communes dans la langue locale, Basque, Corse, Bretonne ou Catalane, Créole et toutes les autres. Quand on proclame d'un côté que les langues régionales sont un trésor, il n'y a aucune raison d'interdire leur utilisation de l'autre. Sinon décidons que le Franespallemanitalbelsuednorvéganglais (et j'en passe) est la langue officielle et obligatoire en Europe et changeons tous les noms de ville.

Ci-dessous les liens vers un article de l'Institut d'Etudes Occitanes (IEO) du Languedoc-Roussilon : http://www.ieo-lengadoc.org/ieospip/spip.php?article2630
et leur pétition : http://www.nafarroakoikastolak.net/oinez/Argazkiak/docs/txikiak_handi_manifestuaOC.pdf


Et pourquoi ne pas se mettre à la langue universelle qui porte un si joli nom : Espéranto ?


Un témoignage du commentaire ci-dessous :

vendredi 26 novembre 2010

Querelles d'experts

     Une nouvelle fois, les régimes alimentaires sont montrés du doigts et déclarés dangereux.
     Alors que tous les printemps la presse et la publicité, dangereux médias, nous vantent la sveltesse et nous assurent d'une ligne fine et parfaite pour l'été (tout le monde va draguer sur la plage, c'est bien connu) présentent un nouveau régime "miracle", voilà que les nutritionnistes  tirent la sonnette d'alarme et indiquent au contraire que les régimes font grossir - ce raccourci est le style d'infos présentées hier dans tous les JT : incomplètes, tronquées, partisanes, cherchant le sensationnel -
     Par le passé, nous avons eu droit aux régimes à base :
- de crème à 0% de matière grasse (créés par des marchands à 0% de matière grise), déclarés dangereux par absence de fibres alimentaires,
- d'eau pure qui lave le corps,
- végétarien ou végétalien qui lavent l'esprit, mais l'homme (et la femme) étant omnivores, des penseurs ou des commerçants ont déclaré que les protéines animales étaient utiles,
- des régimes où on compte les calories avalées,
- de céréales, de miel et de fruits secs (du nougat quoi !) ,
- les soupes détox au chou et sans sel,
- etc, je passe sur les régimes spéciaux à base de produits chimiques achetés à prix d'or et ceux spécifiques pour sportifs de haut niveau on non, pour arriver au dernier à la mode, celui du docteur Dukan (et pourquoi pas Ducon) alternant les cures de protéines animales, les protéines + légumes puis une troisième période.
     Pour ce dernier, dont j'ai eu l'occasion de lire un bouquin, il est précisé que la discipline doit être suivie à vie, impose de boire beaucoup, la troisième période d'alimentation peu grasse  comprenant une cure de protéines d'un jour par semaine et autorisant un excès un jour par semaine. Cela  semble être équilibré et faisable : protéines pour (re)construire les muscles. légumes pour les fibres assurant le transit, boisson abondante pour éliminer tout çà, cures courtes et abus restreints.
     Rappelez-vous : au printemps 2010, des "experts" urologues ont estimé qu'il n'était plus nécessaire de faire suivre sa bouteille d'eau ni de boire 1,5 litre par jour. Cette quantité, pourtant nécessaire pour d'autres, étant assurée par les aliments, composés comme notre corps, de 90% d'eau.
     Six mois plus tard on remet en question un régime qui impose de boire, (pour se donner bonne conscience on en cite d'autres de marques étrangères), sous prétexte qu'à l'arrêt des régimes on reprend du poids. Pour les experts, actuellement, ce régime n'est pas convenable car l'abus de protéines risque de boucher les reins, l'absence de calcium de casser les os, de légume de constiper.
     Ce n'est pas nouveaux, il y a quelques années, on conseillait de manger dix fruits et légumes par jour, quelques mois plus tard on descendait à cinq. Une nouvelle fois les spécialistes ne sont pas d'accord, les dits experts dénoncent une méthode, l'auteur répond qu'ils sont jaloux.
     Moi je ne suis pas qualifié pour arbitrer ce débat mais comme je disais à mes collaborateurs (on ne dit plus collègue de travail, sauf à Vichy) "On ne vous demande pas du génie, seulement du bon sens" alors je proclame : OUI,
- on peut maigrir si on brûle plus de calories qu'on en absorbe,
- on fait du muscle avec de l'exercice physique,
- on élimine si on boit et on transpire,
- on se porte mieux sans surpoids (les genoux et le regards des autres ne sont pas agressés),
- à l'arrêt de tous les régimes on reprend les kilos perdus quelquefois plus,
- tous les régimes gratuits sont dangereux, ils n'indiquent qu'une méthode sans tenir compte de votre style de vie.
     Mais tout moteur nécessitant un carburant et de l'oxygène, il faut continuer à s'alimenter et faire de l'exercice. "Mangez-bougez" est le slogan le moins idiot de ces dernières années.
  
     Pour moi toutes ces querelles autour des régimes sont vaines. Qui croire : personne, toutes les opinions étant subjectives, il vaut mieux réfléchir et se créer sa conviction en ayant analysé les données et tout en sachant que la vérité d'aujourd'hui ne sera peut-être pas celle de demain. Tout est une question d'équilibre, tout est instable, tout se transforme, rien n'est jamais acquis ni définitif. La beauté, la santé çà se construit et se travaille, rien n'arrive sans effort et seul les sots s'y sont laissé prendre à ces méthodes faciles, peu onéreuses, sans contrainte et fiables.

     "Tout est bon, sauf les excès". J'ai trouvé cette formule et je l'adapte à toutes les circonstances, le travail, les repas, le sport, le sommeil, les sorties, les idées, et donc elle peut s'appliquer aux régimes créant des carences. Cherchez, vous trouverez d'autres applications telles l'écriture et la critique.

samedi 20 novembre 2010

Couleurs d'automne

Pour illustrer mon album sur le mêm' thème,
J'ai composé par plaisir ce petit poème.

***

Viens, promenons nous dans la forêt d'automne
Les rouges et les ors aux verts sont mélangés
Les sentes feuillues où rien n'est monotone
Conduisent dans les bois où tout vient de changer.


Les chênes n'ont pas gardé leur vert feuillage,
Jaunes les marronniers au bogues acérées,
Rouges fruits d'arbousiers comme fleurs d'églantiers
Toute la palette est dans le paysage.


Feuilles de vignes rouge, sang ou orangé,
Accompagnent le vert si sombre des cyprès,
Platanes et peupliers de jaune sont parés,
Gel et vent de novembre bientôt vont tout changer.


Vert tendre du parasol, brillant olivier,
Noir de l'amandier de feuilles dépouillé,
Orange kaki les fruits du plaqueminier
Gris est son branchage tel celui du figuier.


Plumets blancs des roseaux au sommet des cannes
Indiquent aux roses flamants qu'ils vont les protéger
Des rigueurs du Mistral, froide Tramontane
Dans un ciel si bleu de nuages dégagé.


Aube rouge ce matin, pluie est en chemin,
Noire l'eau de la mer, fini le bleu marin,
Orages d'octobre, les plaines inondées
Roulent à l'infini des eaux marron foncé.


Photographe à l'affût ou bien de passage
Profite de l'instant, prend beaucoup d'images
Comm' un modèle la nature se donne
Fixe le moment de ses couleurs d'automne.

jeudi 18 novembre 2010

Homonymie

Les alexandrins sont des vers de douze pieds.
Les vers n'ont pas de pied puisqu'ils sont des rampants,
et pourtant on dit des verres à pieds !

Je dis vague,
Jeudi vague,
Je divague !


              ***************

Je suis capable du meilleur et du pire,
mais pour le pire, c'est moi le meilleur !
                (Coluche)

lundi 15 novembre 2010

Les chênes de Coutach

Reportée pour cause de mauvais temps, la randonnée prévue pour le week-end de la Toussaint  a finalement eu lieu le 11 novembre.
Nous étions 16 sur le parking du collège de Quissac (30) pour une balade de 22 km devant nous conduire à Sauve (30) et dans la campagne environnante.


Après avoir franchi un pont submersible sur le Vidourle, nous attaquons une montée dans la forêts de chênes de Coutach en empruntant des chemins carrossables et souvent bitumés.


 Déjà des participants manifestent leur mécontentement car le rythme imposé par les premiers est trop rapide et ne laisse pas le temps de prendre des photos (je peux prouver le contraire) et n'est pas adapté à la côte. Après une première pause, la cadence infernale ralentira soit d'elle-même soit pour attendre les derniers.

Nous retrouvons les berges après avoir franchi un nouveau pont submersible et les longerons jusqu'au village de Sauve.


Le fleuve est calme et bas, rien à voir avec le débit de la semaine passée.


Après une halte technique sur la place de Sauve où se trouve une boulangerie, nous repartons par les ruelles de ce village médiéval avec ses escaliers et ses passages voûtés.



Nous passons près des ruines du château de Roquevaire, ancienne résidence d'été des évêques de Maguelone (ancêtre de Montpellier) et maintenant propriété privée.

 Nous poursuivons notre progression sur des chemins empierrés vers la Mer de Rochers que nous ne verrons pas, le guide ayant choisi un itinéraire autre (pour ne pas dire qu'il s'est planté et pourtant il avait le nez sur la carte !)

A midi presque pile, nous croisons deux 4X4 de chasseurs qui vont se restaurer (nous les verrons remonter vers 15h30)



Nous nous restaurons près du sommet de la rando et attaquons la descente, tantôt en garrigue sur des chemins de pierres, tantôt en forêt. 

Après une vue sur le massif du Thaurus, nous apercevons à l'horizon le sommet enneigé du Mont Ventoux

Dans la descente vers Quissac, nous découvrons successivement un château et des "arbres aux fraises" plus exactement des arbousiers et en profitons pour goûter bio. Ces baies comestibles n'ont pas une saveur particulièrement développée mais sont pleines de vitamines.


Dans la plaine la nature s'est trompée de saison : pâquerettes et pissenlits sont en fleurs, près des arbustes aux feuilles jaunies, c'est joli.

Nous trouvons de nombreux fléchages d'itinéraires de randonnée à pied ou à VTT. A une croisée des chemins, il y en  a qui se trompent  tant les indications sur la borne sont nombreuses
Nous arrivons enfin dans Quissac après avoir salué les promeneurs autochtones et retrouvons le Pont du Vidourle. 

On peut comparer le niveau du fleuve avec la photo prise le 30 octobre :


En face le mur aux souvenirs douloureux rappelle  les évènements marquant de la cité.

 Après un petit tour en ville et sa jolie fontaine d'eau non potable, nous rejoignons le point de départ. Nous aurons mis 5 heures 30 pour cette randonnée, une de moins que prévue, nous sommes donc de bons marcheurs.