Nous étions 16 sur le parking du collège de Quissac (30) pour une balade de 22 km devant nous conduire à Sauve (30) et dans la campagne environnante.
Après avoir franchi un pont submersible sur le Vidourle, nous attaquons une montée dans la forêts de chênes de Coutach en empruntant des chemins carrossables et souvent bitumés.
Déjà des participants manifestent leur mécontentement car le rythme imposé par les premiers est trop rapide et ne laisse pas le temps de prendre des photos (je peux prouver le contraire) et n'est pas adapté à la côte. Après une première pause, la cadence infernale ralentira soit d'elle-même soit pour attendre les derniers.
Nous retrouvons les berges après avoir franchi un nouveau pont submersible et les longerons jusqu'au village de Sauve.
Le fleuve est calme et bas, rien à voir avec le débit de la semaine passée.
Après une halte technique sur la place de Sauve où se trouve une boulangerie, nous repartons par les ruelles de ce village médiéval avec ses escaliers et ses passages voûtés.
Nous passons près des ruines du château de Roquevaire, ancienne résidence d'été des évêques de Maguelone (ancêtre de Montpellier) et maintenant propriété privée.
Nous poursuivons notre progression sur des chemins empierrés vers la Mer de Rochers que nous ne verrons pas, le guide ayant choisi un itinéraire autre (pour ne pas dire qu'il s'est planté et pourtant il avait le nez sur la carte !)
A midi presque pile, nous croisons deux 4X4 de chasseurs qui vont se restaurer (nous les verrons remonter vers 15h30)
Nous nous restaurons près du sommet de la rando et attaquons la descente, tantôt en garrigue sur des chemins de pierres, tantôt en forêt.
Après une vue sur le massif du Thaurus, nous apercevons à l'horizon le sommet enneigé du Mont Ventoux
Dans la descente vers Quissac, nous découvrons successivement un château et des "arbres aux fraises" plus exactement des arbousiers et en profitons pour goûter bio. Ces baies comestibles n'ont pas une saveur particulièrement développée mais sont pleines de vitamines.
Dans la plaine la nature s'est trompée de saison : pâquerettes et pissenlits sont en fleurs, près des arbustes aux feuilles jaunies, c'est joli.
Nous trouvons de nombreux fléchages d'itinéraires de randonnée à pied ou à VTT. A une croisée des chemins, il y en a qui se trompent tant les indications sur la borne sont nombreuses
Nous arrivons enfin dans Quissac après avoir salué les promeneurs autochtones et retrouvons le Pont du Vidourle.
On peut comparer le niveau du fleuve avec la photo prise le 30 octobre :
En face le mur aux souvenirs douloureux rappelle les évènements marquant de la cité.
Après un petit tour en ville et sa jolie fontaine d'eau non potable, nous rejoignons le point de départ. Nous aurons mis 5 heures 30 pour cette randonnée, une de moins que prévue, nous sommes donc de bons marcheurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire