jeudi 29 mars 2012

Des clapas aux capitelles !

Parti pour photographier un coucher de soleil sur l'étang de Thau depuis un lieu repéré ce matin au cours d'un jogging, j'ai trouvé sur mon chemin un tas de pierres et à proximité une capitelle en cours de restauration. 
Autrefois, les paysans entassaient en bout de terrain les pierres retirées lors du labour. Dans la région montpelliéraine, ces tas de pierres sont nommés "Clapas" et ont donné ce surnom à la capitale régionale. 
De courageux bénévoles remontent pierre après pierre cet antique abri de berger, comme on en trouve beaucoup dans nos garrigues. Tournées vers le sud pour se protéger au maximum du mistral, les capitelles sont le témoignage d'un pastoralisme disparu et ne servent plus qu'aux randonneurs surpris par les orages.



Finalement je n'ai pas eu mon coucher de soleil, la brume sur l'étang n'étant pas du meilleur effet, je reviendrai quand le vent du nord soufflera.



mercredi 21 mars 2012

Pensées de femmes ?

Un ami m'a envoyé la blague suivante :


Quand elles font l'amour :


Une prostituée regarde le plafond et se demande :
- Quand est-ce qu'il va avoir terminé ?


Une maîtresse regarde le plafond et se demande :
- Quand va t'il revenir ?


Une épouse regarde le plafond et se demande :
- Quand est-ce qu'il va le repeindre ?


Alors messieurs, pensez comme Georges Brassens : quatre-vingt quinze fois sur cent ... 


http://www.youtube.com/watch?v=61klageOn-4 

mardi 20 mars 2012

Gnocchis rustiques, saveur provencale

J'en rêvais, je me suis lancé, je me suis régalé, je vous en fait profiter !


Pourquoi ne pas faire de vrais gnocchis quand on a tous les ingrédients dans la cuisine ?
Une recette copiée de l'italien et qui n'a pas d'identité propre : mon huile d'olive vient du Gard, elle n'est plus tout à fait du Languedoc et pas encore de la Provence, mes fromages des Alpes et des Pyrénées, les oeufs et la farine je ne connais pas leur origine, le gros sel de l'île de Ré, je suis pour une cuisine oecuméniques, si j'ose dire!
Je me suis lancé à une échelle plus grande que lors des tests de l'année dernière (Cf : gnocchis en poudre) et je vous en donne les ingrédients :
2 kg de pomme de terre, 600 g de farine, 2 oeufs, 25 cl d'huile d'olive, 200 g de fromage râpé (Gruyère + Pyrénées), quelques branches de romarin, sel, chapelure.


Faire cuire les pommes de terre à la vapeur ou à l'auto-cuiseur, les réduire en purée, mélanger avec les oeufs battus, ajouter lentement la farine et l'huile pour faire une pâte épaisse.


J'ai utilisé la même méthode pour faire des boulettes avec deux cuillères et non un rouleau tronçonné et façonné sur une fourchette.
Faire cuire les gnocchis dans une grande quantité d'eau salée dans laquelle les branches de romarin ont infusé et ont été retirées au moment de l'ébullition.


Lorqu'ils remontent à la surface, les retirer avec une écumoire et les laisser égoutter sur une grille. Les placer ensuite dans un plat allant au four, sur un lit de fromage râpé et recouverts de chapelure. Cuire une trentaine de minutes à 180° avant de servir.


Je n'ai pas salé ma purée mais seulement mon eau de cuisson des gnocchis et comme il y a du fromage dans le plat, les hypertendus pourront aussi se délecter.


C'est facile, rapide et économique, toute la cuisine que j'aime ! 

samedi 17 mars 2012

Au cirque !

Délaissant les arènes télévisuelles où les candidats au bonheur universel se livrent à des joutes oratoires tendant à nous faire croire qu'ils détiennent la solution de tous les maux alors que leurs plans "com" ne font que suivre leur plan de carrière, j'ai assisté à une représentation du Cirque du Soleil dont la tournée mondiale passait par le sud de la France.


La magnifique salle de l'Aréna de Montpellier abrite pour quelques jours l'énorme décor et la machinerie du cirque québécois pour offrir aux quelques milliers de spectateurs deux heures de féerie avec le spectacle Alégria créé en 1994. 


Tous les acteurs, musiciens, clowns, danseurs, valets, portent de magnifiques costumes inspirés du vieux théâtre italien. Les masques et le maquillage ajoutent un certain anonymat créant un effet de troupe, ce qui nous change du m'as-tu-vu qu'on nous impose dans les spectacles de variétés où les débutants sont présentés comme des stars et leur nouvelles création comme des "hits" ou des "tubes" avant même les auditions publiques.


Les numéros acrobatiques sont époustouflants de précision ce qui est la moindre des choses me direz-vous, soit mais huit à dix personnes évoluant sur des bandes élastiques bien cachées sous une scène mobile, huit hommes volants d'un cadre situé à une dizaine de mètres du sol vers un trapèze mobile où deux porteurs les reçoivent, des contorsionnistes duettistes, une championne de GRS  ou un équilibriste sur cannes ne laissent pas indifférents. Bien sur certains numéros ont déjà été vus à la télévision mais l'écrasement des images et le jeu des caméras qui ne peuvent pas rester plus d'une demi seconde en place, ne donnent pas la même émotion que lorsqu'on se trouve sur une chaise à quelques mètres des acteurs. Et comme on ne nous repasse pas les images au ralenti, on est obligé d'en prendre plein les yeux.


J'ai lu quelques commentaires de spectateurs déçus. Mais à quoi s'attendait-ils ces enfants gâtés ? Certains se plaignent de ne pas avoir distingué les musiciens depuis le haut des gradins, ils les ont entendus non ? Et en quoi la tête des percussionnistes, cachés derrières leurs instruments, apporte t'elle un plus ? D'autres de la présence du filet de protection des voltigeurs alors que le gros du spectacle se passait au dessus, un critique la mauvaise indication des portes d'entrée en quoi cela a un rapport avec le spectacle présenté ?
Pour ma part je retiens le travail fait en amont de cette soirée par l'ensemble des artistes qui ont passé des années à préparer leur corps, des machinistes efficaces et discrets, des concepteurs qui ont mis en scène des numéros qui se suffisent à eux-même et qu'il faut savoir agencer pour retenir l'intérêt du public. Le spectacle  est bien rôdé et la soirée passe rapidement malgré certaines longueurs des numéros de clowns nécessaires aux changements de plateaux. 
Vous me connaissez, quand j'aime je le dis. Et là, je me suis "ré-ga-lé". Si vous avez la chance d'avoir un grand cirque qui passe près de chez vous, n'hésitez pas à assister au spectacle, ce n'est que du bonheur ! 


Le lien pour vous donner un aperçu du spectacle : 
http://www.cirquedusoleil.com/fr/shows/alegria/show/about.aspx 

mardi 6 mars 2012

Tu seras un homme mon fils

Et toujours le printemps des poètes !


Tu seras un homme mon fils

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête,
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme mon fils.

Rudyard Kipling

Il meurt lentement celui qui ...

 Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu. 
Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés.
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!

Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement! 
Ne te prive pas d'être heureux! 
Pablo Neruda

jeudi 1 mars 2012

Promenade digestive

Profitant de ce faux printemps qui ne va pas durer, la pluie est annoncée pour la semaine prochaine, j'ai décidé de quitter les brumes de l'étang et d'aller faire un tour à Sète.
Bien entendu j'ai fait suivre un appareil photo dont le réglage est resté sur Noir et Blanc depuis sa dernière utilisation, ce n'est pourtant pas difficile de vérifier le matériel avant de partir mais bon, j'ai encore oublié. 


En bordure de route les raleurs s'expriment.
J'ai flâné sur les quais où chacun s'occupe comme il veut.
J'ai vu de beaux bateaux anciens.
Je suis rentré par la piste cyclable que j'appelle des quatre chemins.