jeudi 26 juillet 2012

Festival des Muscats

Dimanche dernier, la ville de Frontignan accueillait le festival des Muscats, opération promotionnelle estivale sous couvert d'une mini foire agricole (il faut bien faire vivre son commerce!)
Le programme alléchant annonçait l'arrivée du muscat par bateau et un défilé des confréries. Une bonne occasion d'aller prendre quelques photos.
Un petit vent contraire à obligé les barques catalanes à naviguer au moteur et non avec leur belle voiles latine, c'est dommage pour le coup d'oeil et l'association des vieux gréements!
Les confréries voisines et plus lointaines avaient fait le déplacement et on peut reconnaître : celle des Sétois qui n'ont pas oublié leur origine italienne, les vins de Gaillac, Narbonne et Faugères, des promoteurs de carottes et des produits du Gévaudan. Le défilé est fermé par la confrérie la plus ancienne, celle des "Barons de Caravetes", authentiques Montpelliérains de souche (quatre générations minimum).
Quelques habitants n'avaient pas hésité à revêtir des costumes anciens et à sortir les vieux accessoires. 

Après la bénédiction du muscat une dégustation était organisée. Je n'y ai pas participé, je suis rentré à vélo sous un soleil ayant fait monter le mercure à 34°C, il faut se ménager !









vendredi 20 juillet 2012

Bienvenue Zoé !

Clin d'oeil à mes enfants à l'occasion de la venue au monde de ma deuxième petite fille !



Je prendrai par la main les deux petits enfants;
J'aime les bois où sont les chevreuils et les faons,
Où les cerfs tachetés suivent les biches blanches
Et se dressent dans l'ombre effrayés par les branches;
Car les fauves sont pleins d'une telle vapeur
Que le frais tremblement des feuilles leur fait peur.
Les arbres ont cela de profond qu'ils vous montrent
Que l'éden seul est vrai, que les coeurs s'y rencontrent,
Et que, hors les amours et les nids, tout est vain;
Théocrite souvent dans le hallier divin
Crut entendre marcher doucement la ménade.
C'est là que je ferai ma lente promenade
Avec les deux marmots...
En patriarche
Que mènent les enfants, je réglerai ma marche
Sur le temps que prendront leurs jeux et leurs repas,
Et sur la petitesse aimable de leurs pas.
Ils cueilleront des fleurs, ils mangeront des mûres.
Ô vaste apaisement des forêts! ô murmures!

Victor Hugo - L'art d'être grand-père - 1877

lundi 16 juillet 2012

Tour de France

Samedi 14 juillet, le Tour de France passait à Sète et à l'occasion retrouvait le soleil.
Plutôt que de m'agglutiner avec les aficionados sur les pentes du Mont Saint Clair, je me suis rendu sur l'avenue à l'entrée de la ville dans le but de photographier les "à-côtés" du tour. Bof, pas grand-chose d'exceptionnel!

Le début de la caravane se fait avec Mickey

Premières distributions solides avec Cochonou

Echantillon volant

Il n'y a pas d'âge pour se précipiter et ramasser quitte à en perdre sa casquette

Une bonne heure plus tard, l'échappé du jour

Le peloton avec le maillot jaune

Un attardé, le spectacle est déjà fini, plus personne ne regarde

Une récolte involontaire : étant seul sur mon terre-plein, les gens de la caravane que je photographiais (ou non) me lançaient leurs cadeaux (qui atterrissaient dans les rosiers à mes pieds)

samedi 14 juillet 2012

Vide grenier

Aujourd'hui, comme tous les jours férié ou presque, se tient un vide-grenier qui est aussi un peu un marché au puces ou une foire à la brocante non déclarée comme telle mais on s'en fout, ce n'est pas le propos, l'intérêt de ma visite était d'essayer de faire une bonne photo.
A défaut du cliché de l'année, voici quelques vues qui m'ont amusées ou tout au moins réjouit les cônes et les bâtonnets (c'est le temps des glaces mais je vous parle de l'oeil).
L'étal des chapeaux 
Les miroirs
La vendeuse à la coiffure originale (les sourcils sont tracés au crayon bleu) mais comme vous avez pu le remarquer, je ne présente pas souvent les gens de face.
La poupée qui fait la gueule et la gaie.


dimanche 8 juillet 2012

Cadeau d'anniversaire

Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé : j'aime aussi la musique classique.
Hier soir, j'ai pleinement profité du cadeau offert pour mon anniversaire : une place pour l'opéra Aïda, donné dans le magnifique théâtre de la cité de Carcassonne. 
Le cadre est somptueux : un amphithéâtre semi-circulaire bâti dans ce qui devait être les jardins de la basilique St Nazaire, à l'intérieur des remparts, aux pieds des tours de garde. Ce n'est pas Orange, la contenance est trois fois moindre, le mur du fond de scène est rectiligne et ne possède pas la qualité de la "plus belle muraille du royaume" (selon Louis XIV), les coulisses se prolongent dans les bâtiments anciens. Les équipements modernes de nos spectacles, éclairages et sonorisation, se font discrets grâce à leur couleur noire et sont oubliés dès la tombée de la nuit. La fosse d'orchestre, située sous la scène est discrètement éclairée. La traduction des paroles est présentée sur deux tableaux lumineux situés de part et d'autre de la scène et nettement visibles sans être gênants.
Le décor qui situe l'action dans le royaume d'Egypte, est sobre et explicite, tout l'art du décor en somme!
L'intrigue, je ne vous la raconte pas ? Bon, si vous insistez, je résume. Aïda,  une esclave chez les Egyptiens, fille du roi d'Ethiopie, est aimé de Ramadès, capitaine des Gardes, qui est choisi pour combattre les Ethiopiens, ce qui la plonge dans un dilemme. La fille du pharaon est éprise de Ramades et elle l'épouse alors qu'il aime toujours Aïda. Il finit par trahir un secret militaire et est emprisonné au grand désarroi des deux femmes.

Les grands airs chantés sont connus des mélomanes. le grand public connait essentiellement la grande marche triomphale souvent appelée "les trompettes d'Aïda". Six rôles majeurs : Ramadès, Aïda, Amneris sa rivale, le père d'Aïda, le Grand prêtre et le Pharaon, un choeur d'hommes d'environ vingt-cinq éléments, un choeur féminin deux fois moins important, huit danseurs et danseuses, quelques figurants, une vingtaine de musiciens, Elie Chouraqui à la mise en scène et nous voilà avec un grand spectacle de qualité, sans coupure publicitaire ni présentation du dernier spectacle, CD ou prochaine tournée. C'est pas de la télé, c'est de l'opéra!
C'est d'ailleurs une réflexion entendue de la part de ma voisine lorsque le premier grand air a été applaudi : "C'est de l'opéra, pas une comédie musicale" a-t'elle murmuré à son mari. Il semble quand même que les artistes aient pris l'habitude de ce genre d'interruptions car tous prenaient la pose et l'orchestre laissait le temps nécessaire aux applaudissements. Personnellement cela ne me gène pas que le public exprime sa satisfaction à la fin d'une performance, en revanche, je n'aime pas trop les applaudissements qui accompagnent les premières notes d'un concert symphonique ou de variété mais hier ce ne fut pas le cas.

Comme les 3098 autres spectateurs, j'ai été conquis par cet opéra en plein air et ces airs d'opéra magnifiquement interprétés et je ne remercierai jamais assez ma fille et mon gendre de me l'avoir offert. Le Festival de Carcassonne continu dans un autre genre musical, venez, il fait beau !


En bonus : l'affiche et le lien vers la marche triomphale .
FESTIVAL DE CARCASSONNE 2012 - AIDA

http://www.youtube.com/watch?v=81I1U8HC9QY
   

mardi 3 juillet 2012

C'est l'été !

A 8h40, le pêcheur vigilant.



Clin d'oeil à tous les amateurs de sieste et ceux qui m'ont vu à la fin d'un repas !