mercredi 18 août 2010

Les mésaventures d'Aron

Je n'ai pas besoin de vous rappeler mon intérêt pour le sport et la photographie. Quelquefois j'arrive à combiner les deux, d'autres fois je fais des séances spécifiques. Comme Candide, j'ai pris le parti de rire de tout, voici ce qui m'est arrivé dernièrement.

Le 1er août je me suis rendu à Mèze pour voir un défilé des métiers et costumes d'avant. Après quelques prises de vues au lieu de rassemblement du cortège et alors que celui-ci s'ébranle, je décide de couper par le centre ville pour le photographier de face. En traversant la place de la Mairie, alors que je regarde derrière moi pour vérifier l'itinéraire du défilé, je heurte du tibia un plot en béton interdisant l'accès de la place aux véhicules. Mon élan et la douleur me font tomber, je protège mon appareil photo de la main gauche en le soulevant et je me cogne sous l'oeil, ce qui a pour effet d'ouvrir le flash et d'éjecter la batterie. Un peu sonné, je mets quelques secondes à me relever, je ramasse mon matériel (lunettes, batterie et casquette) et quitte la place un peu vexé et sans m'occuper de ma jambe. Dix bonnes minutes plus tard, après avoir photographié  le cortège, je constate que ma jambe présente deux trainées de sang dont une a sali ma chaussure. Il ne me reste qu'à trouver des toilettes publiques et me nettoyer avec des mouchoirs en papier (non, ce ne sont pas des K...). Même si la plaie n'est pas profonde, la douleur est encore persistante quinze jours après et en plus je ne suis pas très satisfait de mes photos.   

Le dimanche d'après, lors d'un footing au bord de l'étang de Thau, je constate que celui-ci ne bouge pas, fait rare dans nos contrées. Le lendemain matin je me réveille à cinq heures, toujours pas de vent. Je décide d'aller photographier l'étang avant le lever du jour et je me rend à l'endroit où j'ai déja photographié des barques l'an dernier. Après plusieurs essais avec diverses vitesses et ouvertures (et en automatique aussi, il faut bien en réussir une quand même), je rendre dans l'étang pour avoir une vue de face. Arrivé à une dizaine de mètres du bord, le sol devient mouvant. Par réflexe je recule mon pied en soulevant mon appareil photo. Résultat marrant (sinon l'anecdote ne serait pas notée) mon sabot de caoutchouc reste au fond de l'eau, mon short est trempé. Je ne suis pas du genre à abandonner aussi facilement. Je reviens à la voiture garée 400 mètres plus loin, en claudiquant pieds nus sur les gravillons, chausse mes baskets, m'arme d'un pied de parasol, me déshabille (un bain de siège çà suffit) et retourne dans l'eau récupérer mon sabot. Il ne me reste qu'à rincer le tout à la fontaine publique proche.
J'ai quand même utilisé quelques possibilités de mon appareil et je vous fait profiter de mon travail  :





C'est amusant comme la  même scène en trois couleurs parait différente

Dimanche dernier, (tiens c'est toujours le dimanche!) je décide de participer à une sortie en rollers sur la voie verte entre Sommières et Nimes. Après une heure de roulage, pour une obcure raison que je n'ai pas déterminée, je quitte la voie pourtant en excellent état pour rouler sur l'accotement. Celui-ci étant constitué de cailloux ronds, afin de ne pas tomber, je fais quelques pas, me tord le pied et reviens sur la piste. Là je trouve que quelque chose ne va pas, mon pied semble déchaussé. Je sors et renfile mon patin, même problème. Je me déchausse et constate que deux rivets fixant la platine à la chaussure ont lâché. Il ne me reste plus qu'à rentrer à pied. Les 8,5 km sont effectués en 1h50 sous le grand soleil et j'arrive à 13 heures bien fatigué.
J'ai réussi à prendre quelques photos.
Je vous recommande cette voie verte, longue d'une vingtaine de kilomètres (aller), elle est pratiquement plate, praticable par les handisports, poussettes, vélos d'enfant, piétons, rollers et autres véhicules sans moteur, cavaliers (seul un panneau d'interdiction avec remorque a été vu), dotée d'un revêtement type autoroute,  bien sécurisée aux quelques carrefours (avec des routes peu fréquentées) mais présente les inconvénients de n'être protégée ni du vent ni du soleil. Un seul point d'eau sur le parcours à Caveirac-Langlade (demi-tour) mais une épicerie-boulangerie-buvette-multi-services en bordure de voie à Congeniès - je vend bien le produit, je devrais faire de la com -










Qu'est-ce que je fais dimanche prochain ? Je n'ai encore rien décidé mais si c'est drôle, je ne manquerai pas de vous le faire savoir.

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"L'autodérision est la forme supérieure de l'humour"

   

mardi 10 août 2010

Vélo sans interdit (en zone 30)

Voici la copie d'un article paru le 1er juillet 2010 sur  Moto-Net.Com le Journal moto du net
"On pourrait croire à une information du 1er avril, mais inutile de régler votre montre ou votre calendrier, nous sommes bel et bien le 1er juillet : à partir d'aujourd'hui, les vélos peuvent circuler en sens interdit dans toutes les rues des zones 30 et des zones de rencontre de France et de Navarre !

Jusqu'ici expérimentée à Paris, Strasbourg et Bordeaux, la circulation des cyclistes à double sens dans les rues à sens unique présente l'avantage de mettre un peu de fantaisie dans une circulation urbaine pas encore suffisamment stressante avec ses portières qui s'ouvrent, ses voitures qui tournent sans clignoter ou ses camions qui vous déboîtent sous le nez...

Il faudra donc désormais compter avec les vélos arrivant en face dans une rue étroite, sûrs de leur bon droit depuis la modification du code de la route en date d'aujourd'hui... Pour le coup, les "zones de rencontre" - à ne pas confondre avec les sites de rencontre - porteront beaucoup mieux leur nom !

Un double sens cyclable, c'est "une voie à double sens dont un sens est exclusivement réservé à la circulation des cycles non motorisés", explique sans rire le très sérieux Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques (Certu).

Une définition que confirme sans sourciller la non moins respectable Délégation à la sécurité et à la circulation routières : "autrement dit, c’est une voie à sens unique pour les véhicules motorisés (véhicules légers, deux-roues motorisés, camions...), mais ouverte dans les deux sens pour les vélos", renchérit la DSCR en précisant qu'elles se trouvent "exclusivement dans deux situations : les zones 30 (limitées à 30 km/h, NDLR) et les zones de rencontre (limitées à 20 km/h avec priorité aux piétons qui peuvent circuler sur la chaussée, NDLR)".

Mais le plus savoureux reste la justification officielle de cette aberration : non seulement "le double sens cyclable raccourcit les distances à parcourir" (pour les cyclistes), mais surtout il "garantit plus de sécurité du fait d’une meilleure visibilité réciproque entre usagers et un différentiel de vitesse moins important"...

Il est en effet bien connu que si deux véhicules circulant en sens contraire se percutent, leur différentiel de vitesse est moins important que s'ils circulaient dans le même sens... Par précaution pour les générations futures, on évitera tout de même de faire lire cet article aux élèves de collège (voire de primaire ?) qui n'ont généralement besoin que de trois minutes et deux croquis pour comprendre que c'est exactement l'inverse qui se produit...

En attendant de compter les morts percutés par une voiture ou un camion circulant dans le bon sens - 11 cyclistes dont 7 en Vélib ont déjà été tués rien qu'à Paris entre 2007 (année de lancement des vélos en libre-service dans la capitale) et 2009, souvent en raison des angles morts -, rappelons que la remontée des files (dans le bon sens !) et la circulation dans les couloirs de bus (toujours dans le bon sens) sont chaque jour sévèrement sanctionnées pour les deux-roues motorisés.

Mais peut-être faut-il tout simplement les remonter à l'envers ?"

LE JOURNAL MOTO DU NET © WWW.MOTO-NET.COM





Pour ma part je ne vois pas pourquoi les cyclistes ne devraient pas également s'affranchir des autres règles de circulation et seraient obligés de s'arrêter aux "stop", "feux rouges", circuler impunément sur les trottoirs, avec ou sans éclairage, changer de direction sans précaution ni avis, circuler à plusieurs de front etc...
Un petit rappel toutefois "aux grands qui nous gouvernent" : vous faites apposer des panneaux de rappel pour laisser 1,50 m hors agglo ou 1m en agglo lorsqu'un automobiliste dépasse un cycliste mais comment fait-on pour les croiser dans les rues de moins de 2,70 de large ? Vous affirmez pourtant que tout les cas ont été étudiés, nous mentiriez-vous encore une fois ou êtes-vous incapables de faire respecter le code de la route par l'ensemble des usagers ?

lundi 9 août 2010

Tout change et tout reste pareil à la fois

1991-2010 : pour la vingtième année consécutive, cet été, nous avons séjourné dans les Hautes-Pyrénées, à Arrens-Marsous. Il faut dire qu'on ne s'y ennuie pas ! Dans ce village de moyenne montagne, tout change et tout reste pareil à la fois. Comment expliquer ces antinomismes : dans un monde toujours plus pressé, il y a les paramètres incontrôlables que sont la pluie et le beau temps. On a pu modifier le jour et la nuit grâce à l'éclairage électrique et certains travaux qui ne pouvaient se faire que du lever au coucher du soleil s'effectuent également de nuit, d'autres qui occcupaient beaucoup de monde durant plusieurs jours se font mécaniquement avec un personnel restreint. Il reste tout de même une activité qui ne supporte pas la pluie, c'est la fenaison. L'agriculteur moderne qui a remplacé le paysan, a troqué sa faux et son rateau pour des outils attelés à des tracteurs. Même si la coupe, le ratissage, la mise en bottes rondes ou carrées se fait avec des machines, le temps de séchage du foin est toujours le même et réclame du soleil. Le paysan a su s'adapter, le touriste doit également faire avec les conditions atmosphériques du moment.
En vingt ans on peut remarquer les changements intervenus dans une commune ou un canton rural. De l'inauguration -un jour de pluie- de la piscine à fond noir dans laquelle se reflétait le pic du Midi d'Arrens au nouveau "liner" bleu de cet établissement, du camping sauvage à l'aire de stationnement des camping-cars,
 la fermeture de certains commerces et de nouvelles installations, la suppression et la réduction d'ouverture des bureaux des administrations, les changements qui affectent les citadins touchent également les villages reculés. Ce qui n'a pas changé c'est l'accueil des habitants, si vous participez aux activités proposées, vous recevrez le meilleur accueil et vous pourrez même, au besoin, être embauché comme bénévole, si vous restez chez vous, on ne viendra pas vous chercher mais c'est partout pareil !
Le paysage est inchangé, ce qui ne l'est pas c'est le temps qu'il faut pour le parcourir. Décrit comme un paradis pour le parapente en raison des courants ascendants, c'est aussi un lieu de liberté pour le vététiste et le cycliste ainsi que pour le randonneur, tant celui de la montagne à vaches,

que pour l'adepte de trekking (la Haute Randonnée Pyrénéenne qui traverse les Pyrénées par les crêtes c'est ici !)    

Le Tour de France est passé deux fois cette année pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

La caravane a été généreuse en casquettes, saucissons et biscuits et autres produits pour faire du bruit. Les coureurs sont passés en quelques minutes et les campings-cars ont mis deux jours à quitter les lieux (grace à un orage). On ne les reverra pas de dix ans peut-être - les coureurs, pas les campings-cars - ce qui est dommage car les routes ont subis des réfections et ont profité d'une entretien plus soigné et j'ose espérer, pas uniquement pour "le" VIP faisant l'étape Pau-Tourmalet dans la voiture du directeur de course. 

Si vous y allez vous ne serez pas déçu. Pour vous donner une petite idée des activités proposées je vous colle le lien du site du Val d'Azun : newsletter@valdazun.fr  ou http://www.valdazun.fr/index.php?id=576&rid=t_830&mid=131&aC=0acae12f&jumpurl=11

On y reviendra aux prochaines vacances d'été et peut-être avant, j'ai oublié de vous dire qu'on pratique le ski de fond au domaine Soulor-Couraduque alors si çà vous tente ... et en plus vous pourrez voir l'ours

C'est de saison !

Plus de pots pour mettre la confiture !
Je suis seul et je ne sais plus que faire des abricots achetés samedi et qui vont s'abîmer si on ne fait rien. J'ai bien pensé aux beignets aux abricots qu'on vendait sur les plages mais je n'ai pas le courage de m'y mettre. J'ai cherché une recette simple sur la toile et je vous livre le résultat de mon enquête; appliquer une seule recette c'est trop simple, j'en ai consulté une vingtaine et j'ai composé.
Tartelettes aux abricots
Ingrédients : un rouleau de pâte feuilletée - des abricots - un peu de poudre d'amande - 4 CS de miel - 20g de beurre - une pincée de cannelle (ou de 4 épices) - 1 sachet de sucre vanillé.
Préparation :
Préchauffez le four à 180°C.
Découpez la pâte et sa feuille de papier de la forme que vous voulez,  relevez les bords, piquez le fond avec une fourchette après avoir placé les parts sur une plaque.
Étalez une couche de poudre d'amande sur le fond de la pâte et recouvrez avec un demi abricot.
Dans une casserole faire fondre le beurre avec le miel, le sucre et les épices, ajouter 2 abricots découpés en petit morceaux et faire compoter 5 bonnes minutes.
Garnir la pâte avec cette préparation, enfourner 15 mn.
Je ne sais pas si vous salivez mais avouez que c'est beau ! 
Peut-être qu'un sirop de cassonade aurait enlevé un peu d'acidité mais c'est très bon !