lundi 9 août 2010

Tout change et tout reste pareil à la fois

1991-2010 : pour la vingtième année consécutive, cet été, nous avons séjourné dans les Hautes-Pyrénées, à Arrens-Marsous. Il faut dire qu'on ne s'y ennuie pas ! Dans ce village de moyenne montagne, tout change et tout reste pareil à la fois. Comment expliquer ces antinomismes : dans un monde toujours plus pressé, il y a les paramètres incontrôlables que sont la pluie et le beau temps. On a pu modifier le jour et la nuit grâce à l'éclairage électrique et certains travaux qui ne pouvaient se faire que du lever au coucher du soleil s'effectuent également de nuit, d'autres qui occcupaient beaucoup de monde durant plusieurs jours se font mécaniquement avec un personnel restreint. Il reste tout de même une activité qui ne supporte pas la pluie, c'est la fenaison. L'agriculteur moderne qui a remplacé le paysan, a troqué sa faux et son rateau pour des outils attelés à des tracteurs. Même si la coupe, le ratissage, la mise en bottes rondes ou carrées se fait avec des machines, le temps de séchage du foin est toujours le même et réclame du soleil. Le paysan a su s'adapter, le touriste doit également faire avec les conditions atmosphériques du moment.
En vingt ans on peut remarquer les changements intervenus dans une commune ou un canton rural. De l'inauguration -un jour de pluie- de la piscine à fond noir dans laquelle se reflétait le pic du Midi d'Arrens au nouveau "liner" bleu de cet établissement, du camping sauvage à l'aire de stationnement des camping-cars,
 la fermeture de certains commerces et de nouvelles installations, la suppression et la réduction d'ouverture des bureaux des administrations, les changements qui affectent les citadins touchent également les villages reculés. Ce qui n'a pas changé c'est l'accueil des habitants, si vous participez aux activités proposées, vous recevrez le meilleur accueil et vous pourrez même, au besoin, être embauché comme bénévole, si vous restez chez vous, on ne viendra pas vous chercher mais c'est partout pareil !
Le paysage est inchangé, ce qui ne l'est pas c'est le temps qu'il faut pour le parcourir. Décrit comme un paradis pour le parapente en raison des courants ascendants, c'est aussi un lieu de liberté pour le vététiste et le cycliste ainsi que pour le randonneur, tant celui de la montagne à vaches,

que pour l'adepte de trekking (la Haute Randonnée Pyrénéenne qui traverse les Pyrénées par les crêtes c'est ici !)    

Le Tour de France est passé deux fois cette année pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

La caravane a été généreuse en casquettes, saucissons et biscuits et autres produits pour faire du bruit. Les coureurs sont passés en quelques minutes et les campings-cars ont mis deux jours à quitter les lieux (grace à un orage). On ne les reverra pas de dix ans peut-être - les coureurs, pas les campings-cars - ce qui est dommage car les routes ont subis des réfections et ont profité d'une entretien plus soigné et j'ose espérer, pas uniquement pour "le" VIP faisant l'étape Pau-Tourmalet dans la voiture du directeur de course. 

Si vous y allez vous ne serez pas déçu. Pour vous donner une petite idée des activités proposées je vous colle le lien du site du Val d'Azun : newsletter@valdazun.fr  ou http://www.valdazun.fr/index.php?id=576&rid=t_830&mid=131&aC=0acae12f&jumpurl=11

On y reviendra aux prochaines vacances d'été et peut-être avant, j'ai oublié de vous dire qu'on pratique le ski de fond au domaine Soulor-Couraduque alors si çà vous tente ... et en plus vous pourrez voir l'ours

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