La lecture de la presse prête à sourire et est souvent sans intérêt ce qui, vu la perte du triple A, n'est pas à négliger, c'est même capital.
Cette semaine mon programme télé, toujours intéressé à conserver ses lecteurs, me donne encore des conseils de santé.
Selon une étude, manger du poisson serait bon pour le cerveau et rendrait même intelligent. Soit ! On me disait quand j'étais enfant que le poisson contenait du phosphore, ce qui ne m'a jamais donné d'idée lumineuse.
Dans certaines croyances, on suppose que l'absorption de certaines nourritures va donner les qualités de l'animal qu'on dévore. Je ne vous parlerai pas de corne de rhinocéros ou d'aileron de requin dont la pénurie prévisible risque de faire perdre une tradition sans fondement réel.
Ainsi manger du taureau donnerai de la puissance. Partant de cette idée mon esprit vagabond, s'appuyant sur l'imagerie populaire me fait dire que manger du renard rend plus rusé, de l'agneau rend plus doux, du mouton plus docile, du singe plus malin. Le lynx et l'aigle sont bons pour la vue, la carpe rend muet. Manger du lion ou des moules font rugir de plaisir, mais là on passe du slogan publicitaire aux propos scabreux. Et le lapin ?
C'est pas très sérieux tout ça, alors comme Figaro (et non Candide ou Jacques le Fataliste, comme je l'avais d'abord cru) dépêchons nous d'en rire avant d'être obligés d'en pleurer.
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