Au bord de l'eau, la tête penchée, il cherchait son repas du soir.
La rivière, comme lui, était immobile, nul courant ni onde de vent.
Indifférent à son reflet, à l'inverse de Narcisse, son oeil rond guettait une proie.
Tout de blanc vêtu, il se confondait avec le ciel hivernal.
Quand il s'est relevé, j'ai pu admirer son plastron bicolore, étalé comme une cravate.
Il ne m'a pas vu, sur l'autre rive, l'observer durant de longues minutes et le photographier.
Je ne sais pas s'il a attrapé quelque chose dans cette eau saumâtre.
Aujourd'hui il sera peut-être là peut-être ailleurs, si je le revois, je ne suis pas sur de le reconnaître.
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