Un après-midi à promener mon appareil photo dans la capitale régionale et à la recherche de lumière d'automne, j'ai été intrigué par une entrée de propriété pourvue d'un parc, entre deux immeubles collectifs. Dans l'entrée, un vieil article du canard local invite à la visite le mardi. On n'est que lundi, tant pis, j'entre et je suis accueilli par le propriétaire des lieux, un vieil agent immobilier qui m'indique avoir acquis ce bien mais n'avoir jamais pu le revendre et l'avoir gardé après transformations de l'habitat et du jardin. Il m'autorise à visiter seul et à photographier ce qui me plait.
La maison ne présente pas un intérêt autre que la couleur de son revêtement végétal. Dans le jardin la végétation luxuriante manque un peu d'entretien, un sapin centenaire qui penchait sur la propriété voisine a été abattu et attend d'être débité. Je chemine sur ce qui m'a été présenté comme un labyrinthe. Ce n'est pas celui de Dédale et je n'ai pas besoin du fil d'Ariane ou des ailes d'Icare pour en sortir.
Le soleil un peu bas m'invite à oser un contre-jour au pied d'un escalier, le résultat n'est pas au niveau de mes espérances.
Un peu plus loin je découvre "la cabane" et son siège incassable. Un tas de pierre m'indique que je suis proche de "la grotte" artificielle certes mais dont les couleurs des pierres intérieures me plait.
Un robinet attire mon oeil pour sa couleur mais aussi sa taille.
Poursuivant ma promenade "en ville" je découvre un morceau de jungle urbaine, une lune grise, avant que mes pas me conduisent sur l'esplanade du Peyrou, haut-lieu de rencontre des photographes et des touristes qui sont parfois les mêmes d'ailleurs. Outre les monuments, on découvre parfois des personnages atypiques, tels ces musiciens et cette danseuse qui posait pour une copine.
Quelques clichés au coucher du soleil et retour à la maison. Quelques recadrages et je vous fait partager mon plaisir.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire