Le mariage est-il une pathologie grave ?
Après plus de trente-sept ans j'aime toujours ma femme, c'est une affection de longue durée, non ?
La première musique du matin: l'Ouverture de Windows.
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mercredi 28 novembre 2012
samedi 24 novembre 2012
Géométrie variable
Où la politique expliquée aux enfants par la géométrie.
Une réflexion entendue dernièrement au sujet d'un homme dont les idées semblaient avoir viré de l'extrême gauche à l'extrême droite m'a inspiré cette explication.
Si l'on considère la politique comme un segment de droite et qu'on place les sympathisants dessus, on obtient: deux extrémités, un centre, une partie à gauche, une partie à droite. Dessinez ce segment de droite sur votre cahier de brouillon.
On peut placer des idées intermédiaires près du centre et des parties gauche et droite on obtient ainsi neuf catégories, réparties selon le sens habituel de lecture occidental: extrême-gauche, gauche de la gauche, gauche, droite de la gauche (ou centre-gauche), centre, gauche de la droite (ou centre-droit), droite, droite de la droite et extrême-droite. Soit en abrégé pour ceux qui ont dessiné le segment : EG - GG - G - DG - C - GD - D- DD - ED
Si l'on ferme cette ligne on obtient un cercle et là, les deux extrémités se rapprochant nous n'avons plus que huit points (EG et ED se confondant).
Chacun sait par expérience qu'une longue table n'est pas pratique pour discuter, en effet les convives placés aux extrémités n'entendent pas ce qui est dit au milieu ou à l'autre bout. On utilise donc une table ronde, qui a d'ailleurs laissé son nom à une réunion d'explication où tout le monde se place à égale distance du sujet. Si toutes les parties occupent le même nombre de sièges les participants sont à égale distance du milieu de la table.
Seulement voilà, actuellement deux grandes positions s'affrontent avec une similitude de nombre de sympathisants. Donc la gauche et la droite dominent et réclament plus de sièges autour de la table. Nous ajoutons des rallonges centrales à notre table ronde et nous obtenons une table ovale. Le sujet reste au milieu de la table. Les parties dominantes de gauche et de droite sont toujours proches des débats, les parties extrêmes et du centre sont les plus éloignées, les autres parties à une distance intermédiaire. Selon cette théorie nos deux extrêmes sont accolés, la distance entre la gauche et la droite est la plus courte de même que celles des parties situées à leur droite et à leur gauche.
Si on considère que le nombre de voix obtenues par les candidats de telle ou telle partie détermine la place attribuées et si nous avons quatre parties ayant une quantité équivalente de suffrages, on peut aisément imaginer une autre figure géométrique par exemple une spirale à quatre centres comme on apprend à les dessiner avec un compas, les moins pourvus en voix se retrouvant les plus éloignés du centre des débats, ils n'entendent pas les questions, on n'écoute pas leur réponses.
Les idées voyagent et les opinions changent, soit par conviction soit opportunisme. De plus chacun lorgne du côté de son voisin immédiat autant que de son interlocuteur le plus proche (rappelez-vous les positions sur la table ovale) et tente de le rallier à ses troupes pour augmenter ses chances d'obtenir une majorité pour gouverner ou imposer ses vues à la minorité de malheureux qui n'ont pas eu la chance de gagner à leur jeu, comme à la majorité de gogos à qui on a fait avaler des couleuvres. Mais nous nous éloignons de la géométrie appliquée à la politique.
Une réflexion entendue dernièrement au sujet d'un homme dont les idées semblaient avoir viré de l'extrême gauche à l'extrême droite m'a inspiré cette explication.
Si l'on considère la politique comme un segment de droite et qu'on place les sympathisants dessus, on obtient: deux extrémités, un centre, une partie à gauche, une partie à droite. Dessinez ce segment de droite sur votre cahier de brouillon.
On peut placer des idées intermédiaires près du centre et des parties gauche et droite on obtient ainsi neuf catégories, réparties selon le sens habituel de lecture occidental: extrême-gauche, gauche de la gauche, gauche, droite de la gauche (ou centre-gauche), centre, gauche de la droite (ou centre-droit), droite, droite de la droite et extrême-droite. Soit en abrégé pour ceux qui ont dessiné le segment : EG - GG - G - DG - C - GD - D- DD - ED
Si l'on ferme cette ligne on obtient un cercle et là, les deux extrémités se rapprochant nous n'avons plus que huit points (EG et ED se confondant).
Chacun sait par expérience qu'une longue table n'est pas pratique pour discuter, en effet les convives placés aux extrémités n'entendent pas ce qui est dit au milieu ou à l'autre bout. On utilise donc une table ronde, qui a d'ailleurs laissé son nom à une réunion d'explication où tout le monde se place à égale distance du sujet. Si toutes les parties occupent le même nombre de sièges les participants sont à égale distance du milieu de la table.
Seulement voilà, actuellement deux grandes positions s'affrontent avec une similitude de nombre de sympathisants. Donc la gauche et la droite dominent et réclament plus de sièges autour de la table. Nous ajoutons des rallonges centrales à notre table ronde et nous obtenons une table ovale. Le sujet reste au milieu de la table. Les parties dominantes de gauche et de droite sont toujours proches des débats, les parties extrêmes et du centre sont les plus éloignées, les autres parties à une distance intermédiaire. Selon cette théorie nos deux extrêmes sont accolés, la distance entre la gauche et la droite est la plus courte de même que celles des parties situées à leur droite et à leur gauche.
Si on considère que le nombre de voix obtenues par les candidats de telle ou telle partie détermine la place attribuées et si nous avons quatre parties ayant une quantité équivalente de suffrages, on peut aisément imaginer une autre figure géométrique par exemple une spirale à quatre centres comme on apprend à les dessiner avec un compas, les moins pourvus en voix se retrouvant les plus éloignés du centre des débats, ils n'entendent pas les questions, on n'écoute pas leur réponses.
Les idées voyagent et les opinions changent, soit par conviction soit opportunisme. De plus chacun lorgne du côté de son voisin immédiat autant que de son interlocuteur le plus proche (rappelez-vous les positions sur la table ovale) et tente de le rallier à ses troupes pour augmenter ses chances d'obtenir une majorité pour gouverner ou imposer ses vues à la minorité de malheureux qui n'ont pas eu la chance de gagner à leur jeu, comme à la majorité de gogos à qui on a fait avaler des couleuvres. Mais nous nous éloignons de la géométrie appliquée à la politique.
mardi 13 novembre 2012
Dimanche 11 novembre, visite d'un marché artisanal aux pieds des Cévennes.
Il y avait entre autres, outre les métiers de bouche, deux exposants d'un village provençal et des reproductions de constructions locales, un forgeron travaillant le bronze, un couple de vanniers et une démonstration de chien de troupeaux. Ce berger possède cinq chiens qu'il fait obéir chacun dans une langue : français, espagnol, catalan, patois languedocien et allemand (allez savoir pourquoi). Il a fait manoeuvrer son troupeau de canards, réservant les moutons pour l'après-midi.
Lundi promenade à l'embouchure du fleuve Vidourle et rencontre avec un pêcheur et ses quatre cannes. Les éléments liquides en lutte pour la possession du territoire n'ont pas donné le résultat que j'espérait.
Des occasions de faire des photos dont voici un échantillon.
Il y avait entre autres, outre les métiers de bouche, deux exposants d'un village provençal et des reproductions de constructions locales, un forgeron travaillant le bronze, un couple de vanniers et une démonstration de chien de troupeaux. Ce berger possède cinq chiens qu'il fait obéir chacun dans une langue : français, espagnol, catalan, patois languedocien et allemand (allez savoir pourquoi). Il a fait manoeuvrer son troupeau de canards, réservant les moutons pour l'après-midi.
Lundi promenade à l'embouchure du fleuve Vidourle et rencontre avec un pêcheur et ses quatre cannes. Les éléments liquides en lutte pour la possession du territoire n'ont pas donné le résultat que j'espérait.
Des occasions de faire des photos dont voici un échantillon.
jeudi 8 novembre 2012
A Montpellier, un jour d'automne
Un après-midi à promener mon appareil photo dans la capitale régionale et à la recherche de lumière d'automne, j'ai été intrigué par une entrée de propriété pourvue d'un parc, entre deux immeubles collectifs. Dans l'entrée, un vieil article du canard local invite à la visite le mardi. On n'est que lundi, tant pis, j'entre et je suis accueilli par le propriétaire des lieux, un vieil agent immobilier qui m'indique avoir acquis ce bien mais n'avoir jamais pu le revendre et l'avoir gardé après transformations de l'habitat et du jardin. Il m'autorise à visiter seul et à photographier ce qui me plait.
La maison ne présente pas un intérêt autre que la couleur de son revêtement végétal. Dans le jardin la végétation luxuriante manque un peu d'entretien, un sapin centenaire qui penchait sur la propriété voisine a été abattu et attend d'être débité. Je chemine sur ce qui m'a été présenté comme un labyrinthe. Ce n'est pas celui de Dédale et je n'ai pas besoin du fil d'Ariane ou des ailes d'Icare pour en sortir.
Le soleil un peu bas m'invite à oser un contre-jour au pied d'un escalier, le résultat n'est pas au niveau de mes espérances.
Un peu plus loin je découvre "la cabane" et son siège incassable. Un tas de pierre m'indique que je suis proche de "la grotte" artificielle certes mais dont les couleurs des pierres intérieures me plait.
Un robinet attire mon oeil pour sa couleur mais aussi sa taille.
Poursuivant ma promenade "en ville" je découvre un morceau de jungle urbaine, une lune grise, avant que mes pas me conduisent sur l'esplanade du Peyrou, haut-lieu de rencontre des photographes et des touristes qui sont parfois les mêmes d'ailleurs. Outre les monuments, on découvre parfois des personnages atypiques, tels ces musiciens et cette danseuse qui posait pour une copine.
Quelques clichés au coucher du soleil et retour à la maison. Quelques recadrages et je vous fait partager mon plaisir.
La maison ne présente pas un intérêt autre que la couleur de son revêtement végétal. Dans le jardin la végétation luxuriante manque un peu d'entretien, un sapin centenaire qui penchait sur la propriété voisine a été abattu et attend d'être débité. Je chemine sur ce qui m'a été présenté comme un labyrinthe. Ce n'est pas celui de Dédale et je n'ai pas besoin du fil d'Ariane ou des ailes d'Icare pour en sortir.
Le soleil un peu bas m'invite à oser un contre-jour au pied d'un escalier, le résultat n'est pas au niveau de mes espérances.
Un peu plus loin je découvre "la cabane" et son siège incassable. Un tas de pierre m'indique que je suis proche de "la grotte" artificielle certes mais dont les couleurs des pierres intérieures me plait.
Un robinet attire mon oeil pour sa couleur mais aussi sa taille.
Poursuivant ma promenade "en ville" je découvre un morceau de jungle urbaine, une lune grise, avant que mes pas me conduisent sur l'esplanade du Peyrou, haut-lieu de rencontre des photographes et des touristes qui sont parfois les mêmes d'ailleurs. Outre les monuments, on découvre parfois des personnages atypiques, tels ces musiciens et cette danseuse qui posait pour une copine.
Quelques clichés au coucher du soleil et retour à la maison. Quelques recadrages et je vous fait partager mon plaisir.
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