vendredi 6 mai 2011

Le temps ne fait rien à l'affaire

     A Sète comme à Paris, trente ans après sa mort, on commémore les quatre-vingt-dix ans de la naissance de Georges Brassens. N'ayant pas encore réussi l'acrostiche-hommage que je voulais composer, à cause du beau temps qui me retient loin de ma table de travail, je publie à nouveau celui écrit il y a deux ou trois ans.


Le grand Georges nous l'avait chanté
Et d'autres, longtemps, l'ont répété
Toujours avec de la fermeté.

 Ecrire un jour, pour s'amuser
 Musique des mots sur un carnet
 Pour bien assener des vérités
 Sans autre idée que provoquer
 Nos réflexions et vos quolibets.
 En d'autre temps, pour d'autre raisons,
 Ferrat a bien chanté Aragon.
 Aussi tous mes vers de Mirliton
 Imaginés derrièr' mon grand front
 Tendent, à l'auteur du Vieux Léon
 Rien qu'une plume ou un crayon.
 Il va me donner l'inspiration
 Et je complèterai sa chanson
 Non que je la trouve réservée
 Aux élites et aux très lettrés.
 Les textes écrits pour rigoler
 Acrostiche, quatrain ou sonnet
 Foutaises, farce, billevesées
 Font revenir la réflexion
 Aux blanc-bec,aux jeunots, aux grisons.
 Il me faut trouver la solution !
 Rien n'y fait ? Plus de rime en on ?
 Et oui, quand on nait con, on est con !

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