A Sète comme à Paris, trente ans après sa mort, on commémore les quatre-vingt-dix ans de la naissance de Georges Brassens. N'ayant pas encore réussi l'acrostiche-hommage que je voulais composer, à cause du beau temps qui me retient loin de ma table de travail, je publie à nouveau celui écrit il y a deux ou trois ans.
Le grand Georges nous l'avait chanté
Et d'autres, longtemps, l'ont répété
Toujours avec de la fermeté.
Ecrire un jour, pour s'amuser
Musique des mots sur un carnet
Pour bien assener des vérités
Sans autre idée que provoquer
Nos réflexions et vos quolibets.
En d'autre temps, pour d'autre raisons,
Ferrat a bien chanté Aragon.
Aussi tous mes vers de Mirliton
Imaginés derrièr' mon grand front
Tendent, à l'auteur du Vieux Léon
Rien qu'une plume ou un crayon.
Il va me donner l'inspiration
Et je complèterai sa chanson
Non que je la trouve réservée
Aux élites et aux très lettrés.
Les textes écrits pour rigoler
Acrostiche, quatrain ou sonnet
Foutaises, farce, billevesées
Font revenir la réflexion
Aux blanc-bec,aux jeunots, aux grisons.
Il me faut trouver la solution !
Rien n'y fait ? Plus de rime en on ?
Et oui, quand on nait con, on est con !
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