Le
vent souffle en tempête
Des
éclairs zèbrent le ciel
Ne
serais-je pas mieux sous ma couette
Qu'à
défier les éléments naturels ?
Toute
la nuit il a hurlé
Sous
les tuiles et dans la cheminée
Au
matin tôt je me suis levé
L'étang
de Thau est déchaîné
J'ai
voulu photographier
D'Eole
en furie les effets
La
pluie ne m'a pas empêché
De
sortir avec mon ciré
J'ai
couru jusqu'à la jetée
Voir
ces bateaux mal arrimés
A
la côte naufragés
Pauvres
épaves bientôt disloquées
Dans
le port mal éclairé
Pauvre fantôme enchaîné
Un
canot est retourné, les coques secouées
Par
les vagues sont submergées
Dans
les haubans siffle le vent
Dans
un vacarme assourdissant
Sur
les ondes passe l'ouragan
Et
sur nous passe le temps.
PS : Et pour ceux qui seraient inquiets
Je peux déjà vous rassurer
Dès que le jour s'est levé
Ce sacré (ou satané) vent est tombé.
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