mardi 4 novembre 2014

Novembre

Le vent souffle en tempête
Des éclairs zèbrent le ciel
Ne serais-je pas mieux sous ma couette
Qu'à défier les éléments naturels ?

Toute la nuit il a hurlé
Sous les tuiles et dans la cheminée
Au matin tôt je me suis levé
L'étang de Thau est déchaîné

J'ai voulu photographier
D'Eole en furie les effets
La pluie ne m'a pas empêché
De sortir avec mon ciré

J'ai couru jusqu'à la jetée
Voir ces bateaux mal arrimés
A la côte naufragés
Pauvres épaves bientôt disloquées

Dans le port mal éclairé
Pauvre fantôme enchaîné
Un canot est retourné, les coques secouées
Par les vagues sont submergées

Dans les haubans siffle le vent
Dans un vacarme assourdissant
Sur les ondes passe l'ouragan

Et sur nous passe le temps.






PS : Et pour ceux qui seraient inquiets
Je peux déjà vous rassurer
Dès que le jour s'est levé
Ce sacré (ou satané) vent est tombé.

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