samedi 4 mars 2017

Tempête de printemps

Cinq heures du matin, trop de bruit, je me lève 
La maison a craqué durant toute la nuit
Le vent d'occident à soufflé sa colère
Sur la mare aux canards et notre Occitanie

Dans la rue, sur les murs, toute l'eau ruisselle
Les bourrasques de vent viennent frapper mon huis
Grésil et eau mêlés aux rafales se mêlent 
Mars est là et apporte sa pluie

Me voici tout mouillé j'ai suivi un nuage
Pour aller sur le port voir les bateaux tanguer
Couché par la tempête un voilier prend le large
Poussé à la côte finit par s'échouer

Ce ne sont pas les quarantièmes rugissants
C'est fini, ce n'était qu'une saute de vent
La colère du temps sur l'étang de Thau
Ce matin de printemps m'a fait me lever tôt.

Que Brassens et Hugo où qu'ils soient me pardonnent
Moi le faux poète qui n'est qu'un plumitif
Quand le vent se déchaîne je me lève et crayonne
Tente en quelques vers d'être créatif, pas rébarbatif.

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