Voyageur de la nuit, mes rêves me
transportent
Dans des mondes lointains où tout
n'est qu'illusion
Comme la feuille d'automne qu'un vent
violent emporte
Mon esprit prend son vol sans sa
destination.
Le pays des rêves est à ce point
étrange
Que tout ce qu'on y voit bien sur
n'existe pas
Les choses et les êtres bougent, se
changent
En beautés que nature jamais
n'atteindra.
Des plages au soleil au villes si
grises
Des plaines asséchées aux monts si
verdoyants
Je vais, va, errant, attendant la
surprise
Tel est le parcours du rêveur
impénitent.
Parfois quand je rencontre une femme
inconnue
Assis, là, sur un banc, nous parlons
d'un pays
Où tout est beau, grand et avec
l'ingénue
Nos souvenirs se mêlent, plus rien
n'est très précis.
Fantômes de la nuit, rêves qui nous
hantent
Les souvenirs m'assaillent surgissant
du néant
Je voudrais oublier ces vieux trucs qui
dérangent
Pour inventer un monde plus réjouissant
Ce monde idéal celui de nos rêves
Pour toi je le ferai, un jour je le
créerai
On recommencera comm' Adam et Eve
Et s'il n'est sur le roc, il sera sur
papier.
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