lundi 31 octobre 2011

Les 24 Heures Démentes

Quelques photos prises lors de la journée des 24 Heures Démentes, à l'occasion des Internationales de la Guitare de Montpellier. Il s'agissait de concerts gratuits dans divers lieux du centre-ville, avec divers groupes ou solos, dans divers styles.
Hasard du calendrier, elles se déroulaient le même jour que les 24 heures du Mans Moto.


Le premier concert à 10 heures était celui de Claudio Trio, guitariste de jazz manouche sur le parvis de l'hôtel de ville.
Un bon technicien qui nous a interprété des morceaux devenus des classiques du genre, dans l'esprit de Django Reinhardt mais avec tous les doigts.

Sur la place Jean Jaurès et autour des halles Castellanes, Jean du Voyage dit Banjo Barjo, juché sur son triporteur, nous a enchanté avec son instrument parfaitement maîtrisé. Dommage qu'un guitariste ne soit pas passé par là pour refaire le duo du film "Délivrance" mais il y avait plus de spectateurs aux terrasses des cafés pour la demi-finale de rugby que d'amateurs de musique.



Sur la place de la Babotte, VAL et ses compagnons nous ont offert un récital de musique soul, reggae et jazz, en français, anglais et allemand. Bien entendu j'ai aimé la mélodie mais je n'ai rien compris aux paroles, dommage!



D'autres concerts ont suivi. La crypte de la première église de Montpellier étant trop petite pour contenir tous les amateurs de musique expérimentale sur guitare 6 ou 10 cordes, je n'ai pu y assister. J'ai quitté Montpellier la tête pleine de musique, sans passer la nuit dans les jardins du Peyrou où, parait-il, j'ai manqué de bons instrumentistes.
J'ai aimé le concept et, normal, je donne une très bonne note aux organisateurs de cette manifestation.
Pour la petite histoire qui me fait pétiller l'oeil de malice, cette manifestation était organisée par la Région Languedoc-Roussillon, le même jour et dans les mêmes lieux du centre-ville qu'un vide-grenier animé par des groupes musicaux, organisé lui par la ville de Montpellier et manifestement, le personnel et les autorités municipales ne le savait pas. Ainsi madame le maire à pu dire à un artiste payé par la région et qui n'avait pas encore joué : "J'adore ce que vous faites". A quand la coordination ?  

mardi 25 octobre 2011

Tempête d'automne

 Un temps de saison, celui des orages d'automne, temps déplorable pour les boîtiers mais aubaine du photographe : il va se passer quelque chose dans mon paysage habituel, je vais pouvoir réaliser quelques photos d'ambiance et peut-être insolites.
 
En bordure d'étang les oiseaux se sont rassemblés. 




Sur les pontons, les bateaux sont battus par les flots mais ne sombrent pas.
Le vélo "de tonton" est toujours enchaîné à son poteau (il a été déplacé depuis l'article où je vous l'ai présenté).
Sur un ponton Lucile nourrit les oiseaux, plus tard elle m'aborde et m'autorise à publier sa photo.


De temps à autre, la vague déferle "en ville".



Deux heures plus tard le vent est tombé, un peu de pluie a rincé le décor, les gros nuages sont partis se vider dans les Cévennes. A l'heure où j'écris, j'ignore s'il y a des dégâts. 

mercredi 12 octobre 2011

Place St Roch

Surprise samedi à Montpellier. En débouchant sur la place St Roch où se tenait un petit marché, j'ai vu la rosace de l'église se refléter dans une verrière. En me retournant pour vérifier la position du soleil j'ai compris mon erreur, je me suis encore fait surprendre par un magnifique trompe-l'oeil. 
Bien entendu j'ai aussitôt pris quelques clichés.




Avouez que vous aussi vous vous seriez fait prendre ! Non ?

Libres pensées

C'est comme ça, je dors mal ou plutôt je me lève tôt les nuits de pleine lune, ça m'évite de cogiter et m'agiter dans mon lit. Je vais donc à mon bureau, et comme je n'ai rien de nouveau à lire, j'écris.


"A quoi cela sert-il la liberté, si ce n'est pas pour s'engager"


Cette phrase, tirée d'un dialogue où Brunet veut convaincre Mathieu d'adhérer au parti marxiste dans "L'âge de Raison" de JP Sartre, je l'ai lue à l'âge raisonnable de 19 ans, après avoir emprunté le livre sus-dit à la bibliothèque du régiment où j'accomplissais mon  temps de service militaire, ce qui prouve que les officiers responsables ne savaient pas ce que contenait leur bibliothèque ou pire les livres, car à cette époque là, l'ennemi était toujours rouge et venait toujours de l'est.
Je n'ai jamais oublié cette citation mais je l'ai sortie de son contexte et elle a guidé ma vie.
Oh pas une vie de militant hyperactif, mais avoir la liberté de s'engager ou non pour une cause, humanitaire, sportive, politique ou autre, soutenir une idée que l'on croit juste, est un choix possible uniquement quand on possède cette liberté.
Cette pensée peut paraître contradictoire, si on s'engage on n'est plus libre, l'acte volontaire de prendre position créant des contraintes. De même si on s'engage librement dans un parti politique, on s'engage également à suivre la ligne politique du parti mais alors, dans la pensée unique, où est la liberté de penser? Donc on choisit de ne pas s'engager et on se prive de sa liberté au nom de cette même liberté.
Bon je deviens anar ou philosophe ?
L'anarchisme n'est pas possible, cette idéologie qui rejette toute autorité et préconise la liberté absolue de l'individu est une utopie. D'ailleurs je ne comprend pas qu'on puisse prétendre rejeter toute autorité et adhérer à une fédération, tout groupe étant obligatoirement soumis à une autorité et même si celle-ci ne donne qu'une ligne directrice, elle restreint par là-même la liberté absolue.
Alors il ne reste que la philosophie.
Dans l'antiquité grecque, l'étude de la nature, par la suite toute réflexion sur le sens et la légitimité de toute pratique, la philosophie est aussi la conception que l'on se fait des problèmes de la vie. C'est pas mal ça, on dirait que c'est tiré du Larousse (il faut citer ses sources pour éviter les procès en plagiat).
Alors je pense et je me dit que, au delà du sens premier s'appliquant à celui qui s'est libéré de tout dogme religieux, libre-penseur est le mot le plus joli de la langue française. "Je pense donc je suis" mon cher Descartes, "Etre ou ne pas être c'est quand-même la question" comme l'écrit Prévert. 
Je suis libre de penser donc je suis libre. Si je suis libre, je peux m'engager, m'engager à défendre la liberté.
Ca y est, j'ai fait le tour de la question et comme Paul Eluard ...
... J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.



(en gras : extrait du dictionnaire encyclopédique Larousse édition 1980 dont la couverture est usée à force d'en user)

dimanche 9 octobre 2011

Révision

Un petit mot entendu lors d'une promenade et prononcé par une maman faisant faire un exercice de lecture à un enfant :" Une phrase c'est une petite histoire. Ca commence par une majuscule et finit par un point". (Elle a rajouté :"Et maintenant tu recommences en regardant tous les mots)




Et la pensée du jour :
"Le verbe « aimer » est difficile. Son passé n’est pas simple, son présent est imparfait, et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

lundi 3 octobre 2011

La rouille

"... la rouille aurait un charme fou, si elle ne s'attaquait qu'aux grilles..."



Depuis quelques temps j'ai en tête cette vieille chanson de Maxime Le Forestier où il y a beaucoup de choses que j'aime : humour, poésie et esprit "Peace and Love" de l'époque où elle a été écrite.
http://www.youtube.com/watch?v=z9FisrlCUoM&feature=related