c'est ma vie, par Aron Choneur: Appareils photos numériques

Ca y est, je me lance, j'abandonne provisoirement l'option tout automatique et les modes scènes pour utiliser les modes et réglages personnalisés.
Après avoir longuement étudié les fonctions de mes appareils par consultation des sites internet et surtout des notices (l'un allant bien avec l'autre, cela facilite la compréhension) je suis parti faire des essais.
Les résultats n'ont pas toujours été probants : photos surexposées, floues mais peu importe, on peut toujours les mettre à la poubelle, cela ne consomme qu'un peu d'électricité.

Les appareils photos numériques (APN) disposent de tout un tas de réglages : modes (choisis avec la molette) AUTO (l'appareil choisi le meilleur compromis selon les réglages du constructeur - P (personnalisé ou automatique programmé, l'opérateur peut modifier certains paramètres) - S (priorité à la vitesse d'obturation de l'anglais Speed) - A (priorité à l'ouverture du diaphragme de l'anglais Aperture) - M (manuel : réglages de la vitesse et de l'ouverture choisis librement) les modes scènes sont des pré-réglages en fonction de la situation : portrait-paysage-sport-etc);
correcteur d'exposition : la correction se mesure en IL (ou EV), ajouter 1IL multiplie par 2 la quantité de lumière captée, retirer 1IL la divise par deux. A l'aide d'un bouton présentant un symbole carré, noirci en diagonale et muni d'un + et d'un -, on peut sur ou sous exposer un sujet. Le tout est de savoir quand : généralement, en plein soleil, sur la neige ou le sable clair, on peut sur-exposer un sujet sombre car la lumière du fond masque les détails. A l'inverse sous-exposer un sujet au soleil rend le ciel plus bleu, de plus une photo sous-exposée pourra être éclaircie avec un logiciel de retouche alors que sur une photo sur-exposée les détails "brûlés" resteront masqués;
exemples : les deux photos sont prises avec les mêmes sensibilité et ouverture, la première à +1 IL, la seconde à - 1 IL

balance des blancs : En photo, les couleurs diffèrent selon que la source lumineuse est naturelle (comme le soleil) ou artificielle (comme une lampe halogène par exemple).

Les couleurs en physique sont déterminées par leur température (en degrés Kelvin) sur une échelle qui part du bleu froid 20000°K au rouge chaud 1000°K pour le spectre visible.

Quelques repères :

1500°K: bougie, lampe à huile;
2800°K: ampoule domestique 75 Watts;
ampoule domestique 75 Watts;
2900°K: ampoule domestique 100 Watts;
3000°K: ampoule domestique 200 Watts;
3100°K: lever ou coucher de soleil;
3200°K: lampe photographique tungstène (photoflood blanc ou quartz);
5600°K: lumière du jour moyenne (ou flash );
7000°K: ciel bleu légèrement couvert;
8000°K: ciel.

Pour nous éviter l'exercice de retenir toutes ces valeurs, les constructeurs on implémenter des modes préprogrammés pour un rendu équilibré en fonction de la température de la source lumineuse :

Auto : appareil se débrouille. Cette fonction Auto est aussi notée AWB ou WB (Automatic White Balance)
Lumière du jour : lumière du soleil au dessus d'une position de 40/45° au dessus de l'horizon (ciel bleu peu nuageux).
Nuageux : ciel nuageux à gris
Tungstène : les ampoules bulbe à filament incandescent
Fluo : souvent séparé en deux modes halogène, ou néon.
Manuel : je mesure moi même mon point blanc.

Ces modes rééquilibreront la lumière en restituant au mieux un blanc proche de sa valeur de référence.

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Liste des blogs qui font référence � cet article Photographie : la balance des blancs:

sensibilité : elle est donnée en ISO et selon les appareils et programmes, les réglages vont de AUTO/80/100/200/400/800 voir 1600/3200. La sélection d'un réglage de sensibilité plus élevé permet de prendre des vues dans des endroits plus sombres. A contrario, plus la sensibilité augmente, plus le "grain" des photos est visible. Les réglages de sensibilité se trouvent généralement dans le menu de l'appareil.
Au soleil je choisis un degré de 80 ISO car à 200 ISO mes photos sont sur-exposées (au début, dans le doute et si possible le laisser sur AUTO). Les usages classiques sont : 80/100 extérieur ensoleillé, flash dans une petite pièce - 200 nuageux, flash dans une grande pièce - 400 intérieur sans flash - 800 basse luminosité - 1600/3200 spectacles, nuit (sans flash bien sur);

200 ISO au grand soleil = photos sur-exposées

l'ouverture du diaphragme définit la quantité de lumière qui passe à travers l'objectif. Cette ouverture est représentée par un chiffre et s'inscrit sous la forme f/2,8 à f/22. Plus le chiffre est élevé plus le diaphragme est fermé et moins il capte de lumière. Une ouverture de f/11 est moins lumineuse qu'une ouverture f/2,8. L'ouverture joue aussi sur la profondeur de champ, distance sur laquelle la photo est nette. Une grande ouverture donne une petite profondeur de champ (sujet net, fond flou) au contraire une petite ouverture donne une grande profondeur de champ (sujet et fond nets). L'usage d'une petite ouverture (f/16 à f/22) donne de la netteté sur plusieurs plans de l'image et sera utilisée en paysages (en la combinant avec une vitesse lente)
la grande ouverture (F/2,8) donnant une profondeur de champ réduite sera utilisée en portrait et/ou macros/

La deuxième photo est prise à F/3,5 - Vitesse 1/2 s - Correction +2 -100 ISO pièce sombre -sans flash

la vitesse est le temps durant lequel l'obturateur est ouvert. Mesurée en secondes et fractions, peut varier selon les appareils de 8 secondes à 1/2000°. Plus la vitesse est lente, plus l'obturateur est ouvert longtemps, plus il laisser entrer de lumière. La vitesse du sujet en mouvement définit la vitesse d'obturation. Pour éviter le flou, plus le sujet est rapide plus le temps de pose doit être court (entre 1/125°s et 1/1000°).
La combinaison de la vitesse et de l'ouverture contrôle l'exposition de la photo (exposer =capter la bonne quantité de lumière). Les réglages se trouvent également dans le menu de l'appareil.

Ces photos de nuit ont été prises à 6 heures du matin, avec un temps de pose de 8 secondes, l'appareil posé sur une barrière

le mode qualité : (nombre de pixels enregistrés) il dépend de l'usage final de la photo et de son agrandissement. 2 millions de pixels suffisent généralement pour une photo utilisée dans un courrier électronique ou un site internet. Une photo agrandie jusqu'à 20 x 25 cm demande au minimum 5 millions de pixels (et si votre appareil va jusqu'à 12 millions ou plus, le grain sera d'autant plus fin).

L'expérience et l'utilisation des caractéristiques techniques de chaque appareil, trop souvent inutilisées, permettent de se faire plaisir à prendre la photo que les autres n'auront pas. Le choix du sujet : êtres, choses, fluides (eau en cascade ou nuages, éclairs pas électricité) etc. et le cadrage (règle des trois tiers ou gros plan) sont de la liberté de l'auteur de la prise de vue quand il s'agit d'art, sont imposés par les évènements en reportage. Pour l'instant je n'ai pris que des sujets fixes, plus tard viendront les filés et autres effets spéciaux mais ... c'est une autre histoire!